Marcel Couchot
Notre Club de plongée avait un appareil photo sous-marin pour film diapositives Sea&Sea Motormarine 35, étanche à 45 mètres, permettant de faire quelques essais en plongée.
Marcel Couchot
Notre Club de plongée avait un appareil photo sous-marin pour film diapositives Sea&Sea Motormarine 35, étanche à 45 mètres, permettant de faire quelques essais en plongée.
Préliminaire : un glossaire n'est pas une encyclopédie. Il vise à la compréhension des termes particuliers d'un domaine précis, en l'occurrence la stéréoscopie et et l'image en relief, fixe ou animée. Un glossaire c'est le dire, pour le faire reportez vous à la section Comment faire de ce site et pour voir à la section Images en 3D.
Attention ! Notre glossaire s'étend sur deux pages : celle des fiches terminologiques (le glossaire proprement dit) et celle de l'index. Cette page est celle des fiches rangées dans l'ordre alphabétique de l'entrée (ou désignation) principale.
La plupart des fiches datent de 2020. Le glossaire continue d'évoluer. Toute suggestion ou commentaire est bienvenu par courriel à
La stéréoscopie vue comme l'ensemble des procédés qui permettent de restituer l'impression de la vision en relief (Trésor de la Langue Française en ligne) fait appel, comme toute discipline, à des termes qui lui sont propres ou à des mots connus qu'elle a investis d'un sens nouveau. Cela peut parfois créer des ambiguïtés. N.B. Nous avons bien sûr notre propre définition.
Un des premiers glossaires français contemporains de la stéréoscopie fut celui d'Olivier Cahen dans son ouvrage L'image en relief, de la photo stéréo à la vidéo 3D, 1990, réédité en 2011 avec le sous-titre Du film au numérique. Il comportait 46 termes dans la première édition et en liste 89 dans la seconde. Le glossaire du catalogue Paris en 3D, paru en 2000 et auquel le SCF a collaboré, en comporte 59. Le premier glossaire en ligne du Stéréo-Club date de 2001. Il comportait 27 termes, nombre resté stable jusqu'en 2005. Il en comporte maintenant environ 150 après être passé en format wiki et avant la version actuelle.
Des rappels ont paru indispensables en physiologie et en neurophysiologie de la vision. La nouvelle version essaie également de prendre en compte l'expansion du champ des images en relief et de l'évolution de l'emploi de certaines désignations. Dans cette perspective la mise à jour du 20 avril 2020, autour de la 3D et du relief, fut particulièrement importante.
Pour ceux qui découvrent le domaine, nous avons extrait une trentaine de termes essentiels (mots ou expressions cliquables) :
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Acronyme pour deux dimensions, qualifie une image plane.
Ces dimensions sont en général désignées par les mots largeur et hauteur.
Opposé à 3D, voir 2D1/2, 3D, 3Ds, perspective.Étape intermédiaire avant la formation d'une représentation cérébrale 3D complète à partir d'images stéréoscopiques ou d'une scène réelle (Théorie de David Marr).
David Marr (neurophysiologiste, 1945-1980) concevait la vision du relief en trois étapes : esquisse générale ; étape intermédiaire dite 2D1/2 (à partir des indices monoculaires et de certains indices de la vision binoculaire, obtenus à partir d'un point de vue donné) ; vision complète en 3D. Cette théorie est contredite par les données les plus récentes de neurophysiologie de la vue et du cerveau.
Acronyme utilisé par certains pour qualifier le relief des couples stéréoscopiques, qu'ils estiment incomplet par rapport à celui obtenu par d'autres procédés, comme l'holographie.
Pour ces "puristes", une représentation en relief n'est complète que si elle possède une certaine indépendance vis-à-vis du point de vue de l'observateur.
Voir perspective
Acronyme pour « (en) trois dimensions », tridimensionnel ou « (en) relief ». Il caractérise :
L’expression est devenue populaire, dans les années 1950, lors d'une vague de production de films « en 3D », comme « L’étrange créature du lac Noir » (1954) et tendrait actuellement à supplanter l'expression « en relief » dans le grand public : les pochettes de DVD ou les affiches utilisent l'expression film en 3D pour les films en relief. Les spécialistes utilisent l'acronyme 3DS pour différencier les films stéréoscopiques des autres films en animation 3D.
3D a, par la suite, été utilisé pour qualifier des techniques informatiques de modélisation, d'impression, etc. Par extension, "la 3D" désigne tout domaine où l'on fait appel à ces techniques, voir usage(s), application(s).
Voir le complément.
Voir 2D, image stéréoscopique, numérisation 3D, cinéma en relief ou 3D, télé 3D.
Acronyme pour « (dans les) quatre dimensions », quadridimensionnel. Il s'agit le plus souvent des trois dimensions géométriques plus le temps.
Les spectacles comportant, outre l'image et le son en 3D relief, de nombreux effets (vent, brouillard, vibrations etc.) sont qualifiées de 5D, voire 6D ou plus. Voir au Futuroscope.
Chaque D supplémentaire indique la perception via un sens différent : odorat, équilibrioception, etc.
Voir cinéma en relief ou 3D, télé 3D, réalité virtuelle (RV-VR).
3Ds - S3D
Acronyme pour « 3D stéréoscopique » ou « 3D relief », qui distingue les techniques de production (modélisation, animation, etc.) ou de visualisation en 3D (cinéma, télévision, etc.), qui aboutissent à une image stéréoscopique, de celles qui aboutissent à une image 2D (plane).
Rappel : l'image stéréoscopique résulte de la fusion binoculaire de deux images planes.
Variante typographique : 3DS.
Voir la reconstitution du grand Bouddha de Bamiyan, visualisée en anaglyphe, les archives de Gert Krumbacher, la comparaison de deux versions de jeux vidéo.
Scaphandre en 3D
Scaphandre en 3DS (vues gauche-droite)
images de synthèse (Marcel Couchot)
Règle simplifiée permettant d'estimer facilement une base stéréo adaptée dans des cas courants : la base de prise de vue (l'écart entre les axes optiques des deux objectifs) doit être au maximum égale au 25e, 30e (David Brewster vers 1860), 50e (Laurent Cazes en 1865 dans La stéréoéréoscopie de précision) etc. de la distance du premier plan à l'appareil si l'arrière plan est à l'infini, ou très éloigné.
C'est une règle indiquée aux débutants comme garde-fou pour leur éviter de faire de grosses erreurs.
Cette règle vise à limiter les disparités entre l'image gauche et l'image droite et éviter ainsi le risque de diplopie.
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Dans la vision, fonction qui permet de voir net.
Cette fonction s'appuie principalement sur la déformation du cristallin. Celui-ci peut être considéré comme une lentille de vergence (puissance optique) variable de zéro dioptrie à l’infini à 4 dioptries à 25 cm (ponctum proximum).
L’accommodation et la convergence sont deux fonctions différentes mais extrêmement bien reliées : c’est le couplage convergence/accommodation.
L’accommodation fonctionne de façon quasi-réflexe. Par contre, la convergence est une fonction « volontaire », c’est-à-dire commandée par le cerveau.
En vision naturelle binoculaire (vision d’une scène naturelle, d’un objet réel), l’accommodation et la convergence sont donc toujours réglées à la même distance. C’est un mécanisme physiologique qui n’est pas fatiguant et ne provoque pas d’effet indésirable.
En vision stéréoscopique (vision des deux images d’un couple stéréoscopique), l’accommodation et la convergence sont toujours découplées, car l’accommodation est toujours réglée à la distance de l’image (écran) alors que la convergence se fait, en fonction de l’écart des points homologues, sur une image située en avant ou en arrière de l’écran. C’est ce découplage qui nécessite un effort du cerveau et des muscles oculaires qui peut entraîner les effets indésirables d’une stéréoscopie mal adaptée (céphalées, nausée, vertige, fatigue visuelle…)
Le même découplage doit être effectué en vision libre (vision parallèle ou vision croisée).
Voir aussi stéréopsie.
Limite de discernement des distances.
Cette limite est relative : elle se mesure par la parallaxe angulaire minimale discernable. Elle est d'environ dix à quinze secondes d'arc.
Ne pas confondre avec l'acuité visuelle, qui est la limite de résolution de la vue d'un œil ou des deux en même temps. Cette dernière est d'environ une minute d'angle.
Opération manuelle ou automatique destinée à supprimer les disparités excessives entre vues droites et gauches d'un couple stéroscopique : rotations, décalages horizontaux et verticaux (surtout), changements d'échelle, perspective etc.
Synonyme : ajustement. Terme voisin : nivellement.
Le logiciel StereoPhoto Maker (SPM) possède un menu Ajustement qui comporte plusieurs rubriques notamment un Ajustement facile "manuel", et un Alignement automatique.
Pour en savoir plus voir Montage stéréo numérique (alignement des vues). En bref:
- l’alignement horizontal est modifiable selon ce que l’on veut. Voir aussi la petite vidéo tutoriel Éloignement relatif des éléments selon leur disparité horizontale ; maîtriser le relief ;
- l’alignement vertical est un sujet différent , il n’y a que d’éventuels défauts d’alignement, voir le papier d'Olivier Cahen : Défauts des images stéréoscopiques, les déviations verticales.
Physicien français (1822-1880) qui a proposé en 1858 la projection en relief sur écran, en anaglyphe, selon le procédé de séparation par les couleurs de Rollmann, à l’aide de deux projecteurs (deux "lanternes magiques") équipés de filtres rouge et vert ou jaune et cyan.
Nom donné en 1891 par Louis Ducos du Hauron à un procédé très ancien (1853) qu'il avait perfectionné : il s'agit de la présentation d'images en relief pour la visualisation via lunettes à filtres de couleurs complémentaires sur chacun des yeux : rouge-bleu, rouge-vert, rouge-cyan (vert+bleu), jaune (rouge+vert)-bleu...
La configuration la plus courante actuellement est le rouge-cyan avec le filtre rouge sur l'œil gauche et le filtre cyan sur l'œil droit.
L'avantage principal de l'anaglyphe est sa facilité d'emploi. Il peut être utilisé pour des vues imprimées, en projection, sur écran d'ordinateur, sur des DVD, et ne nécessite aucun autre équipement que des lunettes à un coût très faible.
L'anaglyphe est bien adapté aux photos en noir et blanc.
Ses principaux inconvénients sont la mauvaise représentation des couleurs (d'où l'anaglyphe en demi-teinte),
une perte de luminosité, une certaine fatigue visuelle lors d'observations prolongées (films par exemple) et la présence souvent gênante d'images fantômes.
Procédé qui consiste à donner l'illusion du mouvement pour un sujet ou pour les éléments d'une scène ou d'un plan vidéo en 2D ou 3D, par le déplacement ou la transformation de ces derniers ou par le déplacement du point de vue du spectateur.
En animation 2D, sujet ou éléments sont plats dans une image monoscopique.
En animation 3D, ils sont en volume dans une image qui peut être présentée en 2D (3D tout court) ou en stéréoscopie (3DS). L'impression de relief est possible dans le premier cas par déplacement du point de vue, latéral ou dans le sens de la profondeur.
Animation peut être la forme abrégée de film d'animation (terme actuellement préféré à dessin animé アニメ en japonais). Animation 3D peut s'entendre comme film d'animation en relief, mais attention ! Ce n'est pas toujours le cas.
Rappels (Académie française) :
1. Vieilli. Action d’animer ; résultat de cette action.
...
4. Cinéma. Film d’animation, film mettant en scène divers personnages tels que poupées ou marionnettes, animaux fabriqués ou même objets, dont les modifications successives donnent, à la projection, l’illusion du mouvement. Cinéma d’animation.
Processus en 6 étapes :
Voir modélisation 3D, cinéma 3D
Défauts oculaires dissymétriques.
Exemple : un fort astigmatisme ou une myopie d'un seul œil, inégalité de taille des images dans chaque œil.
Déformation de l'image en relief, qui la fait apparaître comme proportionnellement moins profonde que large ou haute.
Se mesure par le rapport entre le grandissement latéral ou vertical de l'image, et son grandissement en profondeur.
L'aplatissement peut être causé, toutes choses égales par ailleurs, par l'utilisation d'une base réduite ou d'une focale trop longue.
Effet contraire de l'étirement..
Complément optique à prismes ou à miroirs se fixant sur l'avant de l'objectif d'un appareil photo 2D pour permettre la réalisation d'une image stéréoscopique.
Produit des images stéréos demi-format. Exemples de telles attaches : Savoye, Stitz, Pentax, Tri-Delta, Loreo.
À ne pas confondre avec un objectif stéréoscopique.
La nécessité de faire converger les axes optiques pour assurer le recouvrement des demi-champs gauche et droit entraîne une déformation en trapèze, considérée par les puristes comme rédhibitoire, mais en pratique parfaitement acceptable.
Images étudiées par Béla Julesz dans les années 1960. Elles se présentent sous la forme de points placés de manière apparemment aléatoire mais, vues avec un stéréoscope ou en vision libre (on parle alors de single image random dot stereogram-SIRDS), laissent voir des formes en relief en avant ou en arrière du plan de l'image.
À la place de points, on peut utiliser des lettres ou des images répétitives.
Les auto-stéréogrammes ont été rendus populaires auprès du grand public par la série de livres L'Œil magique.
Technique qui permet l'observation d'images en relief sans que l'observateur ait à utiliser ou à porter un appareil quelconque (lunettes, stéréoscope, prismes, miroir...).
Les systèmes autostéréoscopiques les plus répandus sont ceux à réseau lenticulaire et à barrière de parallaxe.
Fujifilm avec ses appareils stéréos Finepix Real3D W1 et W3 a popularisé un nouveau système d'écran autostéréoscopique qui utiliserait, d'après la documentation, une alternance des images gauche et droite couplée à un rétro-éclairage directif.
Ce système a l'avantage de préserver la pleine résolution de la dalle LCD pour chaque image. Mais l'affichage sur l'écran LCD lenticulaire autostéréoscopique est de moindre résolution : il fait seulement 1,15 mega pixels, alors que l'image fait 10.0 megapixels lorsqu'elle est enregistrée en 3648 x 2736, en mode L en Jpeg, et en MPO (Rapport d'aspect = 4:3).
Axe optique du globe oculaire, du centre de la fovéa au centre de la pupille de l'oeil.
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Support utilisé pour fixer côte à côte deux appareils photo ordinaires, où un des appareils est monté la tête en bas, le support ou barre ayant alors la forme d'un Z allongé.
Beaucoup d'appareils compacts ont leur objectif non centré horizontalement dans le boîtier. En mettre un à l'envers permet de rapprocher les objectifs et donc de diminuer la base stéréo, voire d'obtenir une base standard.
Technique utilisée pour construire des écrans autostéréoscopiques, constituée de fentes verticales très fines qui masquent des parties de l'image placée derrière (ou devant selon le procédé).
Ces parties ne sont pas les mêmes pour les deux yeux de l'observateur du fait que les angles d'incidence sont différents. En plaçant un stéréogramme entrelacé, il est donc possible que chaque œil ne voie que la vue qui lui est destinée.
Ce stéréogramme peut être produit à partir de deux prises de vue ou plus.
Ce système a pour inconvénient une diminution de la luminosité et, pour les systèmes les plus simples, il requiert un positionnement très strict de la tête de l'observateur.
À noter aussi que si la barrière peut être placée devant le stéréogramme (elle bloque la vision de l'observateur) , elle peut l'être aussi derrière (elle bloque alors le rétro-éclairage d'un stéréogramme translucide ou d'une dalle d'affichage LCD).
Écartement entre les deux objectifs ou les deux positions successives d'un même objectif ou entre les deux positions des pupilles d'entrée des objectifs, pour la prise de vues stéréoscopiques.
Certains auteurs parlent de base stéréoscopique initiale pour préciser la base utilisée à la prise de vue.
Écartement des deux centres des pupilles des yeux.
De l'ordre de 60 à 65 mm pour un adulte.
Certains stéréoscopes pliants permettent le réglage de l'écartement des oculaires entre 55 mm et 75 mm, en fonction de la base oculaire de l'utilisateur et aussi de la largeur des images gauche et droite.
Base tenant compte de la distance du sujet photographié : réduite pour des objets proches ; élargie pour des objets lointains.
Si la réduction de la base en macrostéroscopie est nécessaire et généralement acceptée, l'utilisation de grandes bases (hyperstéréoscopie) est rejetée par certains stéréoscopistes (pour son effet de maquette et le manque de réalisme). Mais l'hyperstéréoscopie n'est pas moins réaliste que la macrostéréoscopie.
L'adaptation peut être fixe ou dynamique (cinéma ou télévision), voir aussi la simulation proposée par Gilles Billard (Lettre n°1022, p. 30-31).
Contraire : base fixe.
Base stéréoscopique invariable (le plus souvent la base standard - 6,5 cm, ou une base plus réduite dans les films pour enfants) quel que soit le sujet photographié, dans le but d'obtenir le plus grand réalisme, c'est-à-dire le plus proche de la vision humaine.
Il est à noter que les appareils stéréos monoblocs à film sont, par nature, "à base fixe" et que leur utilisateur ne se soucie donc pas de ce paramètre ! Des images stéréoscopiques prises avec une base standard peuvent être vues sous le même angle que lors de la prise de vue si on les observe à l'aide d'un stéréoscope dont les oculaires ont la même longueur focale que les objectifs utilisés lors de la prise de vue (stéréoscope corollaire).
Les appareils stéréoscopiques numériques Fujifilm Real3D W1 et W3 ont également une base fixe proche de la base standard : 7,7 cm pour le W1, 7,5 pour le W3. L'appareil numérique Rollei Powerflex 3D a une base réduite de 5,0 cm. L'appareil numérique Aiptek 3D iS2 a une base réduite de 4 cm seulement.
Contraire : base adaptée.
Voir orthostéréoscopie.
Base stéréoscopique correspondant à l'écartement moyen des yeux chez un adulte (6,5 cm). L'utilisation d'une base standard permet de réaliser des images orthostéréoscopiques.
Exemple : couple de diapositives observées avec un stéréoscope dont les oculaires ont la même longueur focale que les objectifs utilisés lors de la prise de vue.
Cellule réceptrice située dans la rétine qui fait partie, avec les cônes, des cellules photosensibles. Il permet la vision "scotopique", c'est-à-dire avec une luminosité faible.
Partie de la boîte scénique choisie pour présenter (mettre en scène) le sujet traité.
Cette notion rejoint celle d'« espace scénique » au théâtre.
Dans son ouvrage « La pratique de la Mise en Scène en 3D Relief »C. Tricart déduit les caractéristiques de la boîte narrative de trois grands types d'effets recherchés : réalisme, immersion, spectaculaire.
Voir profondeur de champ, du relief
Espace perçu comme s'étendant du spectateur à l'infini stéréoscopique et qui s'inscrit dans les bords de l'écran d'affichage d'une image ou d'une vidéo.
Cette notion évoque celle de « pyramide visuelle » familière en peinture : une image plane en perspective est considérée comme l'intersection de cette pyramide et du plan de l'image. La stéréoscopie réintroduit le volume.
Cet espace est divisé en deux : positif en arrière de l'écran, négatif en avant. N.B. : il est propre à chaque spectateur.
Voir boîte narrative, profondeur de champ, du relief
Inventeur du kaléidoscope et auteur d'un stéréoscope à deux lentilles (1848), perfectionné par Jules Duboscq en 1850, industrialisé par ce dernier et Antoine Claudet.
Il a travaillé sur la polarisation de la lumière par réflexion (loi de Brewster).
Fabricant français de visionneuses stéréoscopiques Stéréoclic, des Stereocards et de Stéréofilms, éditeur de photographies stéréoscopiques, essentiellement touristiques, en activité de 1940 à 1974.
Voir catalogue, en savoir plus,
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Cadre photo ou écran numérique permettant d'afficher des images en relief à partir de couples d'images stéréoscopiques ou tout autre procédé en autostréoscopie, c'est-à-dire sans nécessiter de lunettes.
Ils utilisent souvent un réseau lenticulaire ou une barrière de parallaxe.
Les appareils stéréoscopiques Fujifilm Finepix Real 3D W1 et W3 possèdent un écran de contrôle autostéréoscopique, de même certains téléphones comme l'Elephone P11.
Système de représentation des niveaux de profondeur d'une image.
Cette carte est en général produite à partir d'une transposition de l'image originale en niveaux de gris (clair = en avant, sombre = en arrière).
Les cartes de profondeur ont des usages multiples dont la conversion d'images 2D en 3DS, la génération d'autostéréogrammes. Les écrans autostéréoscopiques WOWvx de la société Philips utilisent une carte de profondeur pour générer les huit points de vue nécessaires au fonctionnement de ces écrans.
Couple stéréoscopique reproduit sur support cartonné.
Très en vogue à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, et regardée via un stéréoscope de Holmes (ou mexicain).
Fables animées, B.K. éditeurs, Paris (vers 1870), vue directe et vue en transparence
Châssis utilisé pour orienter correctement, en deux temps, les vues d'un couple prises avec un appareil à plaques, à deux objectifs.
Les appareils photographiques bi-objectifs enregistrent un couple stéréoscopique dont l'image (négative) est inversée gauche-droite et haut-bas. Si on retourne simplement la plaque pour faire un tirage papier positif, la vue de gauche et la vue de droite sont simplement permutées, ce qui donne une image pseudoscopique.
Système qui produit un effet stéréoscopique basé sur la différence de diffraction des couleurs passant au travers de lunettes spéciales agissant comme un prisme.
Le rouge, moins dévié par le prisme, apparaît en profondeur alors que le bleu apparaît en avant plan.
Inventé par la société Chromatek (marque déposée).
Ce système est peu applicable aux "photos réelles" mais produit des effets intéressants sur des dessins avec de grands aplats de couleurs.
Cinéma en relief, cinéma (en) 3D- 3D movie making
Domaine d'activité dont l'objet est de produire des films en relief, couramment appelés films (en) 3D (ambigu), ou films en 3DS.
Rappel (Académie française), pour cinéma :
...
2. Art qui a pour objet de réaliser des films.
3. Industrie qui produit et commercialise des films.
4.,Salle destinée à la projection et à la commercialisation des films.
Pour en savoir plus voir la troisième partie de Miguel Almiron, Esther Jacopin, Giusy Pisano (dir.) Stéréoscopie et illusion, Presses universitaires du Septentrion, 2018.
En ophtalmologie et en neurophysiologie : fonction de la vision qui permet de diriger les deux axes oculaires vers un même point situé en avant des yeux.
La convergence est liée à la vision binoculaire (nécessitant deux yeux fonctionnels). Elle est l'un des facteurs de perception du relief en vision binoculaire. Mais ce n'est pas elle qui nous donne l'impression de profondeur, puisque nos yeux ne convergent que sur le seul objet sur lequel nous fixons notre regard, alors que notre cerveau sépare parfaitement les différents plans sur lesquels les autres objets sont situés, et à des distances différentes, grâce à la disparité des vues gauche et droite. L’accommodation produit la vision avec netteté.
La convergence est une fonction « volontaire » commandée principalement par le cerveau : c’est le cerveau qui décide vers quel endroit le regard va se diriger. C'est un mécanisme relativement lent qui demande 0,2 à 0,4 seconde. Cette vitesse diminue avec l’âge. Il faut en tenir compte, en particulier en vidéo/cinéma (ne pas faire se succéder des séquences trop courtes, en particulier si le sujet visé est placé dans des zones différentes de l’image, la poursuite oculaire ne pouvant pas s’effectuer aussi vite que le mouvement).
En vision binoculaire d'une scène naturelle ou d'un objet réel, l'accommodation et la convergence fonctionnent en synergie, ce qui permet de voir nettement et en relief sans effort.
En vision stéréoscopique (vision d'un couple de vues stéréoscopique), l'accommodation et la convergence sont dissociées. L'accommodation se fait sur le plan de l'image (ou de l’écran) alors que chaque œil vise les points homologues de l’image qui lui est présentée. La rencontre des axes oculaires se fait alors à une distance qui peut être située derrière l’image (ou l’écran), ou devant.
Cette dissociation de l’accommodation et de la convergence entraîne un effort du cerveau et des muscles oculomoteurs qui peut provoquer des effets indésirables (céphalée, fatigue visuelle, nausées…).
Voir aussi points homologues, stéréopsie.
Angle que forment les axes optiques des deux yeux ou de deux appareils de prise de vue lorsqu'ils sont dirigés vers un même point.
Voir convergence oculaire.
Présentation de couples stéréoscopiques consistant à placer l'image de la vue gauche et l'image de la vue droite, bord à bord dans le sens horizontal.
En vision parallèle, l'image de la vue gauche est placée à gauche de l'image de la vue droite (illustration). En vision croisée, l'image de la vue gauche est placée à droite de l'image de la vue droite.
On appelle parfois côte à côté compressé un couple où les vues sont présentées en demi-largeur (demi-format). Ne pas confondre avec une compression purement informatique.
Ensemble formé par les images des vues gauche et droite composant une image stéréoscopique.
Cet ensemble peut être temporaire (par exemple deux diapositives 5 x 5 tenues accolées l'une contre l'autre ou deux fichiers séparés contenant l'un l'image gauche et l'autre l'image droite), ou permanente : les deux diapos sont montées dans le même cache ou les deux images sont associées dans un seul fichier image informatique qui contient les deux images côte à côte (image stéréo), en format JPS ou MPO.
Technique qui consiste à associer deux appareils standard (le plus souvent identiques) pour en faire un équipement de prise de vue stéréoscopique.
Le couplage est moins radical que le siamoisage car il ne demande pas ou peu de modification des appareils eux-mêmes. Le couplage est souvent simplement l'assemblage des deux appareils mis côte à côte sur une barre métallique, avec un dispositif permettant de déclencher les appareils simultanément.
Voir les dossiers : Couplage d'appareils photo numériques, Couplage de deux appareils sous-marins
cristallin
Partie transparente du globe oculaire dont l'indice de réfraction est plus élevé que les autres.
Il peut être plus ou moins contracté par des muscles internes à l'œil. C'est le facteur principal de l'accommodation.
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Déformation géométrique des images gauche et droite - écarts verticaux et horizontaux indésirables entre points homologues - résultant d'une prise de vue en convergence ou d'une projection par deux projecteurs convergents.
Impossible à compenser dans le cas des diapositives, facile à corriger dans le cas des images numériques.
Elle apparaît systématiquement lorsqu'on utilise une attache stéréo, de même lors de la réalisation d'un fantogramme (prise de vue à 45 degrés).
attache stéréo sur film 35 mm (pellicule 135) où les deux vues se partagent (verticalement ou horizontalement) la surface normalement utilisée par une photo monoscopique.
Ces couples sont généralement le résultat de l'utilisation d'une attache stéréo sur un appareil standard 24 x 36. Aussi appelé "4P" car les vues font 4 perforations de largeur (demi-format vertical).
Voir format(s).
Présentation de couple stéréoscopique où l'image de la vue gauche et l'image de la vue droite sont placées bord à bord dans le sens vertical.
Il peut s'agir d'un format d'enregistrement ou d'affichage. Dans ce dernier cas, on utilisera un stéréoscope à miroirs (View-Magic, Holoblade) ou à prismes (KMQ viewer) pour observer de tels couples.
En vidéo stéréoscopique, cette disposition est utilisée avec le système de doublement de la synchro-trame couplé à des lunettes actives.,
Prise de vue stéréoscopique où les clichés gauche et droit sont réalisés de manière successive, avec le même appareil, avec les mêmes réglages.
Cette technique ne permet pas la synchronisation des deux vues et doit donc être réservée à des sujets statiques (architecture, nature morte...).
Elle peut être réalisée à main levée (technique appelée cha-cha) ou, pour contrôler plus facilement la base stéréo, avec une réglette mobile montée sur pied ou encore depuis une plate-forme mobile transportant le photographe (depuis le hublot d'un avion par exemple).
Elle peut aussi recourir à plus de deux prises de vues, entre lesquelles deux seulement seront choisies.
Ne pas confondre avec des techniques où l'on prend des vues successives de la même scène avec des paramètres différents, de manière à adapter ces paramètres à différents éléments de cettescène (voir par exemple empilement de mises au point - focus stacking ).
Dédoublement des images gauche et droite lorsque l'écart de parallaxe angulaire par rapport au point visé dépasse 2 degrés environ, soit un peu plus de 500 milliertems (0,5 ertem).
Les images ne peuvent plus fusionner pour paraître en relief. On voit "double". Ce n'est ni une maladie, ni un défaut de la vision ! C'est une conséquence de l'écartement des yeux et de la rectitude des rayons lumineux.
Effet contraire de la fusion.
Différence(s) entre les images gauche et droite due(s) à l'écart entre les deux points de vue respectifs de l'œil gauche et de l'œil droit.
Deux effets y jouent un rôle important :
La disparité rétinienne est l'un des indices binoculaires de la perception du relief dans notre environnement tridimensionnel, et celui des images stéréoscopiques. Un écart trop important se traduit par le phénomène de diplopie.
Les différences entre les images peuvent être multiples: décalage vertical, perspective, intensité lumineuse, contraste, couleurs, etc. Certaines sont considérées comme des défauts, plus ou moins corrigibles.
Voir alignement.
Technique qui consiste à prendre ou à composer une image stéréoscopique avec deux ou plusieurs bases.
Cela se pratique en imagerie numérique par assemblage, dans une même image, d'éléments provenant de différentes photos prises avec des bases différentes. La difficulté réside dans cet assemblage.
La double base peut également être pratiquée au moment de la prise de vue. Par exemple, dans une photographie prise en deux temps depuis le hublot d'un avion, on pourra combiner le déplacement de l'avion (générant une grande base pour le paysage ou les nuages survolés) et le déplacement de l'appareil latéralement sur la vitre du hublot (générant une petite base pour l'aile ou le réacteur de l'avion).
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Les points homologues à l'infini doivent pouvoir être regardés sans divergence, au-delà d'une certaine tolérance qui dépend de l'observateur.
Ceci dépend à la fois de la distance à l'image et de la taille de cette dernière.
Dans le cinéma, les stéréographes font l'hypothèse d'une distance d'environ 10 cm pour un écran de plusieurs mètres.
Dans ce cas, aucun autre couple de points homologues ne sera vu en divergence.
Distance mesurée dans le sens de la profondeur.
Procédé combinant plusieurs images dont le plan focal varie, pour donner une image ayant une plus grande profondeur de champ qu’une image unique.
En stéréoscopie, les logiciels qui traitent les piles d'images, peuvent créer dans leurs calculs une carte de profondeur qui peut servir ensuite, par décalage ordonné des zones nettes, à produire des couples d'images stéréoscopiques, voire des séries d'images pour des angles de vues calculés.
Syn. Zédification, zedification, focollage (Canada) , hyperfocus (mot proposé par le photographe Philippe Martin dans 2 livres intitulés "hypernature" où il est un précurseur de cette technique dans le domaine proxi).
Équivalents anglais: Z-stacking, focus blending, focal plane merging, merged focus image
équilibrioception
Un des neuf sens de l’être humain qui informe le cerveau sur les mouvements de la tête et la position de cette dernière par rapport à l’horizontale.
Les récepteurs sont situés dans le vestibule (dans l’oreille interne ) et informent le cerveau sur la position de la tête. Ce sens permet par exemple de se déplacer dans le noir même sur un plan incliné.
Si la stimulation est trop forte (rotation de la tête rapide ou prolongée, voyage en bateau, looping, « montagnes russes »…) il peut apparaître des vertiges, des nausées, des vomissements.
Dans un casque de réalité virtuelle, lors de la vision d’un voyage sur des « montagnes russes » par exemple, le sens de la vision qui informe de déplacements rapides et en tous sens dans l’espace est en conflit avec le sens de la proprioception qui informe le spectateur qu’il est immobile sur son siège, ce qui peut entrainer vertiges et nausées.
Voir aussi immersion.
Quand la scène observée paraît plus profonde que la scène réelle photographiée ou filmée.
L'étirement se mesure par le rapport entre le grandissement de l'image dans le sens de la profondeur et son grandissement dans les autres directions.
Toutes choses égales par ailleurs, une base augmentée ou une focale courte accentuent le relief.
Effet contraire de l'aplatissement.
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Éléments parasites qui apparaissent si la sélection entre la vue de gauche et celle de droite est insuffisante : l'œil gauche perçoit un peu de l'image droite et vice-versa.
C'est un défaut inhérent à certains systèmes de visualisation en relief, comme la projection polarisée lorsque l'écran est partiellement dépolarisant, ou les anaglyphes lorsque les filtres colorés ne sont pas assez sélectifs.
En projection polarisée linéaire, il faut beaucoup de contraste pour sentir l'existence d'images fantômes. Pour certains, il y a plus d'images fantômes en projection polarisée circulaire, surtout dans les couleurs vives ; pour d'autres, c'est le contraire. Cela doit dépendre de l'ensemble utilisé (projecteur, écran, lunettes). Il y a plus d'images fantômes en anaglyphes.
Certaines techniques permettent de les atténuer. Par exemple avec StereoPhoto Maker : anaglyphe demi couleur, anaglyphe Dubois, anaglyphe adapté.
En imagerie numérique, image fantôme résultant de l'utilisation d'une compression d'image inadaptée.
Pour les anaglyphes par exemple, l'utilisation du format Jpeg de base produit des fantômes de compression visibles sous la forme de liserés argent des zones de fort contraste.
Présentation d'une image en relief de telle sorte que l'objet représenté semble sortir tout entier du support.
Les fantogrammes sont le plus souvent des anaglyphes imprimés qui s'observent avec un angle de 45° : on pose la feuille à plat devant soi et l'objet photographié semble être posé sur le papier ou flotter au dessus de celui-ci.
Observation par chacun des yeux de deux vues presque identiques, pour trouver les légères différences entre elles, de manière à mettre en évidence le déplacement d'un objet, ou sa disparition. Le décalage saute aux yeux !
C'est une excellente méthode pour comparer rapidement des images très voisines (jeu des 7 erreurs, etc.)
Image stéréoscopique des bords du cadre des vues.
Synonyme : plan stéréo (cinéma).
Hors prise de vue en 360°, chaque image est cadrée au moment de la prise de vue puis éventuellement recadrée lors d'un traitement ultérieur. Ainsi l'image stéréoscopique est perçue comme vue à travers une fenêtre ouverte. La plupart du temps, cette fenêtre est de forme rectangulaire et son plan coïncide avec le plan de fusion, autrement dit le plan du support des images composant l'image stéréoscopique.
Elle peut, cependant, être de forme irrégulière, son plan peut ne plus coïncider avec le plan du support ou même ne plus être dans un seul plan de profondeur, ceci pour des raisons esthétiques ou techniques (voir fenêtre flottante). Elle devient alors un objet 3D à part entière.
Les éléments qui apparaissent en avant de la fenêtre, sont dits en jaillissement.
Crèche de Noël des environs de Mulhouse (André Marent)
Cet article, dont le texte peut prêter à débat, contient des exemples variés et expressifs de fenêtres.
Fenêtre qui n'est plus dans le plan du support de l'image (écran en projection ou en affichage, feuille de papier) mais en avant (cas fréquent) ou en arrière de celui-ci, ou même placée plus librement dans l'espace scénique.
Cette technique est utilisée pour remédier à certains défauts - ainsi réduire des fantômes dans des anaglyphes, réduire l'écartement des infinis, corriger une violation de fenêtre - ou pour des raisons esthétiques, comme incruster une fenêtre dans une autre.
L'ensemble des informations décrivant l'agencement des images ou de leur support pour la prise de vue et la visualisation : dimensions, caractéristiques et disposition des éléments principaux.
Étymologiquement, un format ne désignait que les caractéristiques d'un livre à partir du nombre de plis d'une feuille standard : in quarto, in octavo... La notion s'est étendue des dimensions des feuilles à celles des images ou des éléments de texte, comme à la taille et au type des caractères y figurant.
En numérique, un format décrit l'agencement - nature, position relative, taille- des éléments de codage d'une entité quelconque.
Les images en relief, utilisent, au-delà des formats existants pour les photographies ou les vidéos en 2D, des formats spécifiques comme :
Format des couples stéréos sur film 35 mm de format presque carré popularisé par l'appareil Stereo Realist et repris par la plupart des appareils stéréos américains : Kodak Stereo, Revere, Wollensak, TDC.
Les vues presque carrées font 23 x 21 mm. Aussi appelé "5P" car les vues font 5 perforations de largeur. Le système d'avancement du film est appelé avancement Colardeau.
Format des couples stéréos sur film 35 mm de format rectangulaire utilisé par de nombreux appareils stéréos européens (Belplasca, Vérascope F40, Fed Stereo).
Aussi appelé "7P" car les vues font 7 perforations de largeur. L'avancement du film doit se faire de manière alternée : une fois une vue, la fois d'après trois vues.
Zone centrale de la macula, zone de la rétine où la vision des détails est la plus précise.
Située dans l'axe optique de l'œil, à l'opposé de la pupille de l'iris, elle ne contient que des cônes, et permet la meilleure résolution optique.
Son diamètre est de 0,5 mm. Son champ de vision est d'environ 1,4 degré.
Ensemble des processus sensoriels cérébraux et moteurs oculaires qui aboutissent à la vision d'un objet unique (non dédoublé).
Fusion sensorielle : processus cérébral par lequel deux stimuli rétiniens, suffisamment semblables, sont intégrés pour aboutir à la sensation d’un objet visuel unique. Il ne faut pas parler d’« images », terme équivoque. La fusion est un mécanisme physiologique (ref.1).
En vision naturelle, la fusion est immédiate, l’accommodation et la convergence étant réglées en permanence à la même distance.
En vision stéréoscopique, l’accommodation se fait sur l’écran (ou tout support des images présentées, réel ou virtuel - si vu à travers un système optique) et la convergence à partir de deux points homologues, séparés sur l’écran : les axes visuels dirigés vers les deux points homologues se rencontrent en un point de l’espace situé en avant, sur ou derrière l'écran (ref. 2). Les deux vues du couple stéréoscopique doivent donc être parfaitement alignées (absence de décalage vertical) et ne pas entraîner de divergence (compte tenu d’une possibilité de tolérance de quelques degrés, en fonction du spectateur).
Le processus de la fusion nécessite le temps de mise en route de la commande cérébrale, puis des muscles oculo-moteurs. Une disparité de seulement 2 degrés va demander près d’une seconde pour être compensée. Il y a d’abord un temps de latence de 160 ms, ensuite le mouvement oculaire se déclenche en vitesse constante sur un cinquième de seconde (200 ms) environ, puis la vitesse diminue lentement jusqu'à la position terminale de vergence (ref.1).
C’est pour cette raison que les mouvements trop rapides, latéralement et surtout en profondeur (notamment en jaillissement) sont mal perçus et peuvent entraîner une fatigue oculaire. Les bons cinéastes en 3DS présentent les scènes de mouvements très rapides en 2D, car le relief n’apporterait rien d’autre que des inconvénients, les spectateurs ne pouvant pas fusionner suffisamment rapidement pour suivre les mouvements.
Effet contraire de la diplopie.
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Abréviation de graphics interchange format. Format de stockage de plusieurs images numériques en un seul fichier qui, s'affichant l'une après l'autre pendant une durée réglable de l'ordre du dixième de seconde, peuvent rendre un effet de relief.
Quand ne s'affichent alternativement que les vues gauche et droite d'un couple stéréo, on parle alors d'un wiggle. Le relief est mieux rendu quand plus de deux images sont utilisées.
StereoPhoto Maker permet d'enregistrer un couple-stéro en format gif animé (Onglet Fichier).
Savoie (Pierre Meindre)
Chaoscope (anaglyphe de Dominique Bretheau)
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Médecin et poète d'une vaste culture, inventeur d'un des premiers stéréoscopes, en 1861.
Ce stéréoscope comporte un support pour une carte stéréoscopique, relié par un manche aux deux oculaires.
Image visible en relief, à l'œil nu, réalisée par holographie.
Alors qu'un couple stéréoscopique ne représente que deux vues d'une seule position, un hologramme peut-être perçu en relief et photographié en stéréoscopie d'une infinité de positions.
Deux vues stréoscopiques du même hologramme, Mondes multiples, exposition au Centre des arts d’Enghien les bains, 2019
(photographie J.-Yves Gresser), voir Lettre de février 2019
Procédé consistant à enregistrer dans le volume d'un film (ou d'une plaque) photographique à grain très fin les interférences formées entre la lumière cohérente produite par un laser et cette même lumière après diffusion par l'objet à représenter.
L'holographie numérique (enregistrement et reconstruction) aurait été présentée pour la première fois en 1992 par O. Coquoz et al.
Les points sur les deux images gauche et droite qui correspondent au même point réel (ou virtuel) de l'espace à trois dimensions représenté.
L'horoptère est le lieu des points de l'espace qui sont vus sous le même angle (parallaxe angulaire oculaire) qu'un point visé, en vision binoculaire.
L'aire (sic) de vision simple (non- dédoublée) est l'espace dans lequel les objets sont fusionnés et qui s'étend de part et d'autre de l'horoptère.
Ces notions géométriques pourraient s'adapter à la prise de vue (qui obéit aux lois de la géométrie et de l'optique), mais sont inadaptées à la description des mécanismes de la vision humaine qui obéissent aux lois de l'anatomie et de la physiologie.
Quand on vise un point de l'espace, la zone perçue en relief et de façon nette est extrêmement réduite. Elle correspond à l'intersection des deux champs maculaires des rétines, qui sont d'environ dix degrés d'arc, voir figure. En dehors de cette zone, les zones latérales sont vues de façon floue et les zones situées en avant et en arrière sont vues dédoublées.
Figure : zone de fusion nette
Voir stéréopsie, fusion, vision naturelle, vision stéroscopique.
Abréviation de High Quality Field Sequential. Un des formats les plus répandus pour la diffusion de films en relief (VHS et DVD). Traduit souvent par "à séquence de trame".
Il tire profit de la nature entrelacée de certains types de vidéos : les images complètes sont divisées en lignes paires et lignes impaires qui sont envoyées séquentiellement à une fréquence double.
Dans le cas d'un film en relief, les lignes paires contiendront une des vues du couple stéréo et les lignes impaires l'autre vue.
Ces films sont initialement prévus pour être regardés sur un téléviseur avec des lunettes actives mais des logiciels permettent de les réencoder à la volée dans un autre format (anaglyphe, écran 3D, projection polarisée...).
Voir format(s)
Neurologiste ayant obtenu en 1981, avec Torsten Wiesel (1924- ), le prix Nobel de Médecine et de Physiologie pour ses travaux sur la vision.
Leurs études ont porté essentiellement sur les "neurones binoculaires". Le livre le plus populaire de D. Hubel est Eye, Brain and Vision (1988 pour la 2ème édition), traduit par Pascale et paru en 1994 sous le titre L' œil, le cerveau et la vision, les étapes cérébrales du traitement visuel.
Le titre du chapitre 7, The Corpus Callosus and Stereopsis, a été traduit par Corps calleux et vision stéréoscopique. Il est important de noter que cette dernière expression était à l'époque synonyme de stéréopsie, alors que son sens actuel s'en est éloigné. Nous parlerions aujourd'hui d'acuité d'acuité stéréoscopique (en profondeur). Quoiqu'il en soit, les stéréoscopistes en ont extrait le passage suivant :
" Now suppose we fix our gaze on a point in space and arrange two spotlights that shine a spot on each retina so that the two spots fall on points that are not corresponding but are farther apart than they would be if they were corresponding. We call any such lack of correspondence disparity. If the departure from correspondence, or disparity, is in a horizontal direction, is not greater than about 2 degrees (0.6 millimeters on the retina), and has no vertical component greater than a few minutes of arc, what we perceive is a single spot in space, and this spot appears closer than the point we are looking at. If the displacement is inward, the spot will appear farther away. Finally, if the displacement has a vertical component greater than a few minutes of arc or a horizontal component exceeding 2 degrees, the spot will appear double and may or may not appear closer or farther away. This experimental result is the principle of stereopsis, first enunciated in 1838 by Sir Charles Wheatstone, the man who also invented the Wheatstone bridge in electricity."
De ce passage, ils ont déduit :" lorsque la disparité angulaire horizontale des images, gauche et droite, est supérieure à 2 degrés ou que la disparité verticale est supérieure à quelques minutes d'arcs, nous percevons deux images distinctes (diplopie)."
Quand on fixe un point A, les projections de ce point se font (du fait du réglage de la convergence) aux centres des fovéas qui sont aux centres des maculas. La macula est située dans le méridien vertical central, qui est la seule zone de la rétine qui comporte des photorécepteurs appartenant à l'une ou l'autre des deux hémi-rétines et donc qui envoie des informations identiques et conjointes à chacun des deux lobes occipitau Cela permet au cerveau de joindre (« juxtaposer exactement ») et de fusionner les deux hémichamps visuels. Les points proches de A, vus sous un angle de parallaxe différent de moins de 2 degrés par rapport à celui de A, se projettent aussi sur la macula et répondent aux mêmes conditions : ils sont vus nets et en relief.
Les points vus sous un angle de parallaxe supérieur ou inférieur de plus de 2 degrés par rapport à celui de A, se projettent en dehors de la macula. Chacune des deux hémirétines sur lesquelles ils se projettent envoie des informations séparées et seulement au lobe occipital lui correspondant, ce qui ne permet pas la fusion.
En pratique, si vous regardez un point proche (votre doigt à 20 cm des yeux), les objets situés plus loin sont dédoublés et inversement.
Ce processus de fusion et de perception du relief ne s’opère que dans la zone centrale du champ visuel, correspondant au méridien vertical central de la rétine. La perception du relief dans les hémichamps visuels latéraux, correspondants aux champs périphériques de la rétine, s’opère par un processus différent (disparité rétinienne sur chaque hémirétine par rapport à la fovea).
Il ne faut pas conclure de l’expérience de Hubel que la tolérance à la divergence est de 2 degrés (même si, en pratique elle est proche de ce chiffre) car ces phénomènes n'ont rien à voir avec la divergence. Le confort visuel en stéréoscopie est lié à la tolérance à la dissociation entre l’accommodation et la convergence. Ainsi quand on regarde des anaglyphes à 40 centimètres de distance environ, l’écart des points homologues à l’infini ne doit pas dépasser 8 à10 mm pour que la convergence réglée à une distance plus grande que celle de l’écran ou de la feuille de papier ne soit pas trop dissociée de l’accommodation réglée à la distance de l’écran. A de telles distances, il n’y a pas de risque de divergence.
Utilisation d'une base stéréoscopique plus large que la base standard.
Sa conséquence directe est d'étendre la limite de perception du relief de la scène représentée.
Exemples : les photos aériennes de l'IGN ou les photos des satellites d'observation à défilement.
En contrepartie, elle risque de réduire la taille apparente des objets représentés (effet de maquette), effet peu apprécié par certains et insensible à d'autres.
La tour Eiffel et le quartier de la défense depuis la terrasse de la Tour Montparnasse, Paris (Pierre Meindre, Florilège)
Pour en savoir plus (Général Hurault, 1963)
Utilisation d'une base stéréoscopique plus étroite que la base standard.
Elle est quasi obligatoire pour la macrostéréoscopie (par exemple pour des photos de fleurs ou d'insectes).
En portrait, l'utilisation d'une base plus petite (environ 3 cm) donne des résultats souvent plus flatteurs.
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image (rappels) - image, picture (reminders)
Le mot image a de nombreux sens, classables en deux catégories (ref. 1 et 2) :
Lorsque nous regardons une scène réelle ou un couple stéréoscopique, la stéréopsie nous fait passer de l'une à l'autre : d'une perception physique et neurophysiologique de cette scène ou de celle d'une « image-objet » imprimée sur papier ou projetée sur un écran à ce qu'on appelle improprement une « image mentale ».
La difficulté (pour ce glossaire) fut double :
Références :
Voir complément terminologique.
image entrelacée, stéréogramme entrelacé
Image stéréoscopique où les vues (doubles ou multiples) sont découpées en fines bandes verticales, horizontales ou inclinées.
L'image résultante est l'assemblage de ces bandes prises dans chacune des vues : gauche, droite dans le cas d'un couple stéréoscopique (voir illustrations, respectivement entrelacement horizontal et vertical) ; vues 1 à n pour une image lenticulaire de qualité (exemple) ou l'affichage sur certains écrans autostéroscopiques.
En imagerie numérique, la largeur d'une bande peut correspondre à un pixel, voire à un sous-pixel (les éléments colorés individuels rouges, verts et bleus qui composent l'écran).
Le principal risque est la perte de résolution de l'image, puisqu'il faut faire cohabiter deux images (ou plus dans le cas du lenticulaire de qualité) dans un espace prévu pour une seule image.
L'entrelacement des images peut être vertical, horizontal ou même incliné pour répartir la perte de résolution du procédé sur les deux dimensions.
Le motif en damier utilisé pour les téléviseurs 3D HDTV peut être considéré comme un entrelacement à 45°.
Les technologies suivantes utilisent un entrelacement des images : lenticulaire, barrière de parallaxe, DVD field-sequential, écrans 3D type Zalman ou Alioscopy.
Image (- objet) assemblant différentes prises de vue, obtenues par décalage horizontal, d'une même scène ou d'un même objet.
Le cas le plus fréquent est une prise de vue double : vue gauche, vue droite correspondant aux points de vue de l'œil gauche et de l'œil droit.
La disparité entre les vues permet de percevoir le relief.
Réception plus ou moins complète d’informations extérieures à l’organisme parvenant aux récepteurs de l’un des neuf sens humains (vision, audition, toucher, goût, odorat, proprioception, équilibrioception, nociception, thermoception).
L’immersion est totale quand les récepteurs du sens concerné ne reçoivent que les informations de la source émettrice.
L’immersion visuelle est totale quand seule l’image fournie est perçue par le système visuel, par exemple dans un stéréoscope ou un casque de RV (réalité virtuelle) dans lequel le spectateur ne voit pas le monde extérieur réel.
L’immersion dans le son est totale quand seul le son provenant de la source choisie est entendu (par exemple dans un casque audio).
L’immersion est presque totale dans un casque de RV réalisant une immersion totale dans l’image et dans le son, ces deux sens recevant à eux deux environ 90% des informations extérieures. On peut dire que le spectateur n’est plus dans le monde réel, mais immergé dans le monde virtuel.
L’immersion peut être complétée par une stimulation des autres sens : toucher (projection d’une brume), odorat (diffusion d’odeurs), équilibrioception (mouvements du siège), techniques appelées 4D, 5D, 6D.
Voir aussi réalité augmentée, réalité virtuelle, casque (dans fiche stéréoscope).
indice monoculaire, indice binoculaire
Élément visuel qui dans une scène réelle ou une image contribue à la sensation du relief.
Il existe deux sortes d'indices :
La vision stéréoscopique utilise partiellement les indices monoculaires. En cas de discordance entre les indices monoculaires et les indices binoculaires, l’interprétation de l’image par le cerveau est perturbée, c’est le cas de la violation de fenêtre.
Pour en savoir plus : voir complément.
Voir relief
Il n'y a pas un infini mais quatre (de notre point de vue de stéréoscopistes).
- Infini visible : région de l’espace la plus éloignée possible dont les objets sont perceptibles par l’œil.
Cet infini procède du monde réel. Il correspond à l’idée courante.
De plus, la visibilité des objets n’est fonction ni de la taille ni de la distance, mais seulement de leur brillance, et c’est pourquoi nous pouvons voir des étoiles situées à des années-lumière de distance.
- Infini optique : région de l’espace dont les objets forment une image dans le plan de la rétine (ou, plus généralement, dans le plan focal du système optique considéré).
C’est une définition d’optique théorique.
- Infini accommodatif : région de l’espace dont les objets forment une image dans le plan de la rétine sans nécessité d’accommodation de l’œil.
On admet en pratique clinique la distance de 5 ou 6 mètres.
- Infini visuel : région de l’espace visuel où sont localisés subjectivement les objets situés dans l’infini visible.
L’infini visuel appartient au monde subjectif de la perception, et doit donc être distingué de l’infini visible qui appartient au monde physique objectif.
On sait, par expérience usuelle, que les objets de l’infini visible ne sont pas localisés, même subjectivement, « à l’infini » (cela n’a même pas de sens au point de vue perceptif) mais à une distance finie, apparemment assez proche, et qui constitue la « voûte céleste », sorte de coupole sur laquelle nous situons subjectivement les étoiles et les planètes.
Plus concrètement, cette distance de l’infini visuel, appelé parfois infini stéréoscopique, concerne tous les objets situés au-delà des possibilités de l’acuité stéréoscopique, d'où son nom : soit environ 1 km pour une acuité stéréoscopique de 15 secondes d'arc (cf. Linksz, 1954). Autrement dit, tout objet situé au-delà de 1 km ne peut être distingué par la seule acuité stéréoscopique comme plus proche qu’un objet céleste.
Voir convergence, points homologues, vision naturelle, vision stéréoscopique
Nom donné par Gabriel Lipmann aux procédés à images imbriquées, utilisés pour les réseaux lenticulaires et les hologrammes.
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Perception d'une partie de l'image stéréoscopique devant l'écran - pour certains - ou devant la fenêtre stéréoscopique - pour d'autres.
Comme, la plupart du temps, la fenêtre est située dans le plan de l'écran, la pertinence d'une telle distinction peut être mise en doute. Dans la plupart des cas, cette partie semble crever l'écran ou le support d'affichage de l'image. Lorsque cette partie vient à couper le cadre de la fenêtre, on parle de violation de fenêtre.
Je sors du cadre, Florilège, 36 apparitions du relief dans l'image ( photo René Le Menn)
Neurologue et psychologue, inventeur des stéréogrammes à points aléatoires.
Ses travaux sont fondamentaux pour la compréhension de la perception visuelle du relief.
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Qualifie un procédé de présentation autostéroscopique d'images fondé sur l'utilisation d'un grand nombre de petites lentilles cylindriques placées côte à côte.
Une image lenticulaire est une image entrelacée produite à partir d'un couple stéréoscopique ou de plusieurs vues décalées. Elle est vue à travers un réseau lenticulaire, qui permet la perception du relief sans lunettes.
Un réseau lenticulaire se présente sous la forme d'une feuille transparente (le plus souvent en matière plastique) dont une surface est striée. Ce réseau placé sur un tirage papier ou un écran, permettant ainsi une observation en relief sans lunettes.
Voir autostéréoscopie, image entrelacée.
Producteur français de visionneuses stéréos (stéréoscopes) et de cartes stéréos, au format 10 x 17,3 cm (en 1954) et ensuite 10 x 19 cm, de 10 couples de diapos 14 x 12 mm, éditeur de photographies stéréoscopiques.
Dispositif constitué de deux lentilles prismatiques pour l'observation de couples stéréoscopiques.
Les lorgnons, tenus à la main, sont des petits stéréoscopes légers, en général en matière plastique transparente, munis de prismes, de lentilles ou de lentilles-prismes permettant d'observer en relief les images stéréoscopiques présentées en côte à côte.
Les prismes permettent d'observer des images dont les points homologues sont plus espacés que la base standard et donc de plus grande dimension, sur papier ou sur écran d'ordinateur.
Voir les dossiers : Comment voir en relief 3D, Lunettes pour voir en relief.
Lunettes dont les verres peuvent s'assombrir alternativement, présentant ainsi alternativement les images gauche et droite du couple stéréo.
Les lunettes, synchronisées par le système d'affichage ou de projection d'image, montrent à chaque œil l'image qui lui correspond.
Pour éviter des papillotements désagréables, la fréquence de présentation des images doit être assez élevée. 50-60 Hz ne donnent pas de bons résultats, les salles de cinéma ainsi équipées fonctionnent à 120 ou 144 Hz.
Les premières lunettes utilisaient un système mécanique (disque rotatif muni d'un trou), les lunettes modernes utilisent des panneaux à cristaux liquides commandés électroniquement.
De la même façon, les lunettes autrefois à fil sont maintenant sans fil, recevant le signal de commutation par infra-rouge, mais leur électronique nécessite une alimentation incorporée par pile ou batterie.
S'oppose à lunettes passives.
Lunettes, à monture en plastique ou en carton munies de deux filtres colorés, rouge (œil gauche) et cyan (bleu vert), permettant d'observer en relief les images stéréoscopiques présentées en anaglyphe sur écran ou sur papier.
Synonyme : anaglyphoscope.
On désigne par "lorgnon" des lunettes sans branches qu'on doit tenir à la main pour observer des images stéréoscopiques sur écran ou sur papier. Il existe aussi des modèles qui peuvent se fixer devant une paire de lunettes de vue.
Lunettes utilisées pour voir en relief des projections polarisées ou certains écrans spéciaux 3D. Il existe des lunettes à polarisation linéaire et des lunettes à polarisation circulaire.
Ces deux types sont incompatibles entre eux.
De plus, même si la majorité des lunettes à polarisation linéaire ont les plans de polarisation orientés à -45° et +45° (le standard actuel), il existe aussi des lunettes où les plans sont à 0° et 90° (Projecteur Fed, Super 3D Station, par exemple).
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Prise de vue stéréoscopique utilisant une base courte, qui permet de représenter en relief des petits objets.
Ophrys abeille
Certains estiment en photo que la macro commençe avec un grandissement supérieur à 1 (par rapport au 24x36 mm de la pellicule), et que sinon on parle de proxi-photo. Dans ce cas, seules les vues de micro-minéraux seraient vraiment de la macro ! Il y a tout l'écart entre un appareillage sophistiqué et un reflex correct mais amateur plus un ordinateur ! Mais pour moi et mes proches, ce type d'image ( Ophrys abeille) montre quelque chose comme on ne le voit pas en réalité (Vue et commentaire de François Lagarde).
Pour certains, photographie rapprochée = macrophotographie, proxiphotographie et photomicrographie.
Il est fréquent de recourir à une bonnette : dispositif optique, constitué d’une ou plusieurs lentilles, et vissé à l’extrémité d’un objectif, dont la « puissance » P s’exprime en dioptries. Le rapport 1/P donne la distance de mise au point en mètres lorsque l’objectif est réglé sur l’infini.
se monte sans démontage de l’objectif
n’induit aucune perte de luminosité puisqu’il n’y a pas augmentation du tirage
compacte, facile à transporter
nécessite des lentilles achromatiques multiples, onéreuses, pour obtenir un bon résultat
perte de la mise au point à l’infini
plage de distance de travail réduite
nécessite des adaptateurs de filtres pour différents diamètres d’objectifs.
Voir plus (bonnette optique dans Wikipédia)
Ancien président du Stéréo-Club Français, grand théoricien du relief.
La relation entre la profondeur de relief (Mallard écrit « étendue du relief ») et la profondeur (au sens de distance à l'observateur) n'est pas linéaire. Mallard a tenté de la quantifier en étendant le sens de proximité :
« Dans cette expression les distances interviennent par leurs inverses : je donne à ces inverses le nom de proximité... Et les distances étant mesurées en mètres, l’unité de proximité sera l’ertem (mètre écrit à l’envers) (er en abrégé). En pratique on utilisera le plus souvent le milliertem (mer). Voici quelques exemples de correspondance distances — proximités :
D |
0,25 m |
0,50 m |
1 m |
2 m |
5 m |
10 m |
20 m |
100 m |
1 Km |
10 Km |
∞ |
Q |
4 er |
2 er |
1 er |
500 mer |
200 mer |
100 mer |
50 mer |
10 mer |
1 mer |
0,1 mer |
0 |
Quant à l’étendue du relief entre deux points en vision naturelle, elle est la différence entre leurs proximités et sera donc mesurée en milliertems. Par exemple entre 2 mètres et 10 mètres le relief sera de 400 mer, comme d’ailleurs entre l’infini et 2,50 mètres.»
Tout en faisant la différence entre la vision naturelle et la vision stéréoscopique (Mallard écrit « stéréoscopie », emploi correct à l'époque), il avait compris que la profondeur du relief obéit aux mêmes règles en vision naturelle et en vision stéréoscopique.
« … En stéréoscopie si l’on se trouve dans les conditions de fidélité (base et focales égales à l’intervalle des yeux et à la distance d’examen) on retrouve les mêmes distances donc les mêmes proximités et les mêmes reliefs qu’en vision naturelle. »
Pourquoi cette curieuse coïncidence de la profondeur du relief dans les deux cas ? Parce que dans les deux cas ce sont les mêmes mécanismes de la vision qui sont en jeu, et non la géométrie : accommodation (capacité de vergence du cristallin) surtout, et synergie accommodation/convergence en partie.
Référence : Sur le choix de la base et de la distance focale, Bulletin, n° 677-1/2, 1984.
Il semble que l'emploi de proximité en ce sens et celui des unités ertem et milliertem soit resté limité au périmètre du Stéréo-Club Français. Ainsi la pratique cinématographique actuelle raisonne plutôt en pourcentage de retrait ou de jaillissement de l'écran, par rapport à la profondeur de la boîte scénique.
Outre le caractère pointu du sujet, le fait que proximité puisse désigner une petite distance (en français comme en anglais) peut expliquer le manque de généralisation.
Réduction des dimensions apparentes de l'objet dans l'image stéréoscopique, généralement due à une base élargie. Les objets apparaissent à la fois plus proches et plus petits.
Voir hyperstéréoscopie.
Prise de vues stéréoscopique de très petits objets, plus petits que ceux traités par la macrostéréoscopie, au moyen de systèmes optiques particuliers.
La séparation entre macro- et microstéréoscopie se situe, pour le champ photographié, vers 10 mm. En dessous, il faut une loupe ou un autre dispositif pour voir les détails du sujet et pouvoir les définir.
La limite inférieure du champ en microstéréoscopie est d'environ 1 mmm. Une installation typique pourra traiter des champs compris entre 1,4 et 16 mm, avec 5 objectifs différents. En deçà, la pratique du relief relève plutôt d'une activité professionnelle, comme la chimie ou la biologie, voir présentation.
La microstéréoscopie se pratique dans un local, avec des équipements spéciaux pour l'éclairage et la prise de vue. Les vibrations sont l'ennemi principal : le matériel doit être stable.
La définition du champ photographié permet de calculer la profondeur de champ (avec un matériel donné) dans des sujets à fort grandissement et d'appliquer le « Z pas », c'est à dire de composer l'image à partir de plusieurs vues (empilement de mises aux points – focus stacking), prises manuellement ou avec un dispositif motorisé.
Ceci suppose un étalonnage préalable.
Sur le marché des appareils photo numériques, existe chez Olympus le boitier OMD E-M1 II Micro 4/3 ou chez PANASONIC LUMIX G9 le Micro 4/3
Ces capteurs font par rapport au plein format 24 x 36 environ 1/4 de sa surface, d'où gain du facteur de reproductio, gain de rapidité de traitement de l'image et de stockage, moins de perte de pixels par son format (vignettage).
On est loin de la définition du préfixe micro mais plutôt dans un choix de matériel pour arriver à cette restitution de l'ordre du mm.
Microstéréoscopique qualifie également des appareils d'observation directe et des microscopes.
Microminéraux, Fluorite, Sainte-Marie-aux-Mines (68), champ 9 mm (André Marent, Florilège)
Pour un autre exemple : la microminéralogie.
Technique qui consiste à formaliser les éléments d'un sujet, d'une scène, d'un plan vidéo en trois dimensions, en vue de la production d'images fixes ou animées.
Rappel : Sciences. Opération qui formalise, à l’aide d’un modèle, la manière dont les éléments qui interviennent dans un processus, une réalité complexe s’organisent les uns par rapport aux autres, agissent les uns sur les autres (dictionnaire de l'Académie française) .
Applications (exemples) :
Modélisation (3D) stéréoscopique : modélisation 3D qui permet de voir en relief.
Notions voisines d'un monde pré-numérique : maquettage, modélisme. Passe-temps encore vivants et techniques toujours utilisées en architecture, animation 3D, etc.
Pour en savoir plus.
Élément qui n'est visible que sur une seule vue du couple et donc qui n'est vu que par un seul œil.
La fusion n'est donc pas possible pour cet élément, il n'a donc pas de position bien définie en profondeur. Les objets monoculaires peuvent se produire sur les bord latéraux de l'image (masqués en fait par la fenêtre stéréo) ou n'importe où dans l'image si un objet est masqué partiellement par un autre plus proche.
Une autre catégorie d'objets monoculaires est constituée par les reflets (sur de l'eau, une carrosserie de voiture,...) qui peuvent être différents sur les deux vues du couple.
Créant des zones de confusion, ils sont souvent considérés comme une gène à la bonne appréciation d'une image en relief, et certains les considèrent comme une faute résultant d'un mauvais cadrage lors de la prise de vue. Ils peuvent aussi résulter d'un parti pris esthétique.
En imagerie numérique, un logiciel de retouche d'image permet de faire disparaître assez facilement ces problèmes.
Vision en deux dimensions par opposition à la stéréoscopie.
Opération qui consiste à aligner finement les deux vues d'un couple en vue d'éliminer les différences de hauteur (nivellement) et d'autres défauts comme la différence d'échelle ou la rotation d'une vue par rapport à l'autre.
Opération fondamentale en photo stéréo pour assurer un confort lors de l'observation en relief. Le montage s'effectue sur des diapos (avec une monteuse), sur des vues papier (en en découpant les bords) ou pour des images numériques sur ordinateur.
En diapo 35mm, on considère le dixième de millimètre comme étant un montage précis.
Le montage sur ordinateur (avec un logiciel généraliste comme Gimp, Paint Shop Pro ou Photoshop ou un logiciel spécialisé comme Anabuilder, Stéréo-Vue ou StereoPhoto Maker) permet en outre des opérations irréalisables en photo argentique : équilibrage de la densité ou couleur des vues, correction des différences de taille, des déformations trapézoïdales.
Avec certains logiciels, comme StereoPhoto Maker, un montage préliminaire peut être entièrement ou partiellement automatisé (fonctions alignement automatique, ajustement facile...).
Appareil servant à monter les deux diapos d'un couple stéréo. Il existe des monteuses à oculaires et des monteuses par projection.
Dans les deux cas, des systèmes commandés par des boutons ou des leviers permettent de faire bouger très précisément une vue par rapport à l'autre en vue de les aligner. Des repères permettent de contrôler le bon nivellement des vues.
Format de fichier numérique utilisé pour le stockage des couples d'images stéréoscopiques.
Lisible par la plupart des logiciels de traitement d'images.
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Opération qui consiste à vérifier que les points homologues d'un couple stéréo sont à la même position verticale sur les deux vues, ou à les déplacer pour qu'ils le soient.
C'est une des tâches à réaliser lors du montage. Nos yeux étant positionnés sur une ligne horizontale, un écart vertical est perçu par l'observateur comme une gêne, source de fatigue visuelle ou de maux de tête. Il est important qu'un même objet soit bien aligné sur les deux vues.
Acquisition des données géométriques et de texture d'après l'objet ou le sujet.
Synonymes : saisie, prise de vue, enregistrement (numériques)...
Également synonyme de modélisation 3D.
Cette acquisition peut se faire à partir d'une simple prise de vue stéréoscopique mais les usages professionnels ou artistiques, en pleine expansion, peuvent requérir une plus grande précision.
L'acquisition se fait alors à travers différentes techniques comme : la photogrammétrie, la laser-grammétrie, la projection de lumières structurées, des techniques mixtes.
Celles-ci ont en commun avec la stéréoscopie, l'acquisition de données qui permettent de restituer le relief du sujet.
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Objectif interchangeable pouvant se monter sur un appareil reflex standard pour réaliser des photos en stéréoscopie.
Contrairement aux attaches stéréo, ils se montent directement sur le boîtier d'un appareil reflex. Exemples : QDos de Tamron (réalisation directe d'anaglyphes), les "3D Lens-In-A-Cap" de Loreo ou les objectifs macro de De Vijs.
Oculaire permettant de rendre nettes les images stéréoscopiques alors qu'elles sont placées beaucoup plus près que le punctum proximum (environ 25 cm).
L'écartement des oculaires de certains stéréoscopes est réglable.
Rappel : Un oculaire est un système optique constitué d'un ensemble de lentilles simples ou composées placé devant l'œil de l'observateur et formant une image virtuelle agrandie du plan focal objet. C'est une "loupe perfectionnée" permettant d'obtenir une image virtuelle à une distance supérieure de l'image réelle, et avec le moins d'aberration optique possible (astigmatisme, aberration chromatique).
Organe de la vue, l'œil permet à l'être humain de capter la lumière (bâtonnets) et de distinguer les formes et les couleurs (cônes).
Nos deux yeux sont les organes de la vue, à l'origine de la vision qui, chez l'homme, comprend plusieurs fonctions distinctes, mais étroitement liées, en particulier : la vision des formes. des couleurs, des mouvements,des distances.
Contrairement aux comparaisons habituellement présentées, l’œil n’est pas un appareil photographique. Il ne fonctionne pas de la même façon et n’a pas les mêmes capacités : chaque rétine est divisée en deux hémirétines ; les informations visuelles de chaque hémirétine d'un même œil vont dans deux hémisphères cérébraux différents.
Entre autres, dans un appareil photo, la mise au point s’effectue par déplacement de l’objectif, alors que dans l’œil elle s’effectue par déformation du cristallin.
D’autre part, le capteur photographique est plan alors que la rétine est sphérique ; de plus la résolution du capteur est constante sur toute sa surface alors que 90% de la "résolution" de la rétine sont concentrés sur la "macula" ou "macula lutea"qui ne représente que 10% de la surface de la rétine.
Voir stéréopsie
Ensemble de conditions (ou principes) de prise de vue et d'observation, qui font que le relief, qui apparaît à l'observateur, est conforme à ce que voyait le photographe au moment de la prise de vue.
Attention ! Si le dictionnaire d'Herbert McKay (1953) utilise le mot ortho-stereoscopy, le glossaire de l'Union internationale stéroscopique parle dans ce sens de tautomorphic image et oppose l'adjectif orthostereoscopic à pseudoscopic. D'où un deuxième sens possible pour orthostéréoscopie (inverse de pseudoscopie).
L'orthostéréoscopie paraît souhaitable pour des images documentaires et certaines applications particulières comme la cartographie ou l'imagerie médicale. Dans les applications artistiques ou ludiques, l'essentiel est d'obtenir une image qui corresponde aux intentions esthétiques ou narratives de l'auteur et qui soit perçue comme telle par le spectateur ou le joueur.
L'hyper- et l'hypostéroscopie ne sont pas des techniques d'orthostéréoscopie.
Voir orthostéréoscopique, débat Lettre d'octobre 2019, voir aussi
Position dans une salle de projection, d'où l'image est vue conforme aux objets représentés.
Un stéréoscope peut restituer la position idéale du spectateur. Par contre, dans une salle de projection, il n'y a qu'un siège qui puisse remplir les conditions orthostéréoscopiques. Mais, en pratique, la plupart des spectateurs de la salle ont une expérience du relief satisfaisante.
Une visionneuse orthostéréoscopique possède des oculaires ayant même tirage que les objectifs des appareils de prise de vues.
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En vision naturelle, angle que forment les deux axes oculaires dirigés vers un point unique.
Cet angle est fonction de la distance au point observé et de l'écart interpupillaire de l'observateur.
En vision stéréoscopique, angle que forment les deux axes oculaires dirigés vers des points homologues.
Cet angle est fonction de l'écart, sur l'image, entre les points homologues, de la distance de cette image à l'observateur, et de l'écart interpupillaire de ce dernier.
Attention ! En pratique, les stéréographes emploient le mot parallaxe dans le sens de distance entre points homologues, mesurée en valeur relative par rapport à la taille de l'écran, exprimée en centimètres ou en nombre de pixels (parallaxe linéaire).
La distance absolue dépend de la largeur de l'écran sur lequel l'image sera visualisée. Sur un écran de téléphone, l'écart maximal pour une vision confortable est de quelques mm, sur un écran d'ordinateur de l'ordre de 1 à 2 cm. Sur un écran de cinéma, il peut aller jusqu'à la base oculaire moyenne, voire plus.
L'expression parallaxe temporelle est parfois utilisée pour le décalage d'un point vu à des instants différents, dans une image globalement stable (vols d'insectes, reflets liquides...). Tel quel l'effet, jugé gênant par certains, est insensible dans la plupart des cas. Ce décalage peut être utilisé au cinéma pour convertir des plans 2D en plans 3D.
Contraction de perspective et parallaxe, terme inventé par Herbert McKay pour désigner la théorie d'Antoine Claudet où les distorsions induites par une grande focale peuvent être compensées par l'utilisation d'une base, elle aussi plus grande.
Dans un espace à trois dimensions : disposition d’objets ou de points alignés dans le sens de la profondeur.
Dans un espace à deux dimensions : disposition relative des divers points d’une image, selon des « lignes de fuite » dirigées vers des « points de fuite ».
Les dessinateurs, peintres, photographes utilisent aussi ce terme pour désigner l’image (-objet) représentant un point de vue.
Dans un espace à trois dimensions, cette disposition est une des caractéristiques du relief. Elle décrit la disposition des divers points (objets, sujets) les uns par rapport aux autres dans les trois dimensions (largeur, hauteur, profondeur).
Dans un espace à deux dimensions, la présence de points disposés sur des « lignes de fuite » dirigées vers un « point de fuite » fournit une information de distance produisant une impression de relief.
Dans un couple stéréoscopique, les deux vues présentent chacune une perspective différente, c’est ce qui permet de reproduire le relief.
Des techniques plus élaborées peuvent être utilisées pour obtenir des effets plus conformes à l'intention des auteurs (voir par exemple l'empilement de mises au point-focus stacking ou la technique de courbure des rayons lumineux, procédé breveté par Disney).
La perspective subjective est la perception personnelle que chacun élabore à partir des informations visuelles qu’il a reçues. Elle dépend principalement de la façon dont le cerveau va interpréter ce qui a été vu, en fonction des connaissances qu’il a acquises du monde extérieur grâce à ses expériences antérieures.
Voir à propos de Fillippo Brunelleschi (1377-1446).
Support rigide utilisé par les premiers appareils photographiques, avant l'invention de la pellicule puis du film.
Jusqu'à l'invention de la plaque au gélatino bromure, la plaque de verre était humide, le photographe devant la préparer sur place.
Négatif sur plaque de verre, fonds Alfred Foucher
(Société Asiatique, dépôt EFEO, numérisation J.-Yves Gresser, François Lagarde)
Pour l'image stéréoscopique, position d'où a été prise chacune des vues.
En stéréoscopie classique avec seulement une image gauche et une image droite, il n'y a que deux points de vue.
Les images lenticulaires et les écrans autostéréoscopiques offrent, la plupart du temps, plus de deux points de vue, souvent huit, parfois vingt, trente, voire plus pour les images de qualité.
Stéréoscope de poche fabriqué par la marque PokeScope.
Voir le site officiel de Pokescope.
En stéréoscopie, technique utilisée notamment pour l'affichage ou la projection sur écran.
En projection, on place des filtres polarisants (ou polariseurs) devant les projecteurs et les spectateurs se munissent de lunettes polarisantes.
Deux variantes sont utilisées (et sont incompatibles entre elles) : la polarisation linéaire et la polarisation circulaire.
La dernière, un peu plus chère, présente l'avantage que le spectateur peut incliner sa tête sans qu'apparaissent des images fantômes.
La projection polarisée nécessite l'emploi d'un écran (généralement argenté) qui conserve la polarisation de la lumière, ce qui est un frein à sa diffusion dans les salles de cinéma classiques.
La projection polarisée peut également s'effectuer en rétro-projection sur certains matériaux translucides.
La troisième dimension.
Synonyme : éloignement. L'expression "en profondeur" s'applique aux points homologues perçus derrière la fenêtre stéréoscopique.
En optique : zone de netteté en avant et en arrière du sujet sur lequel est faite la mise au point.
Cette notion ne s'applique qu'à la prise de vue.
La profondeur peut s'étendre jusqu'à l'infini optique.
Le téléobjectif ne réduit pas seulement le champ de vue, il réduit aussi la profondeur de champ. C'est une autre raison pour ne pas avoir de détails trop proches ou trop éloignés par rapport au sujet principal sur lequel la mise au point est effectuée lorsqu'on prend des vues stéréoscopiques avec une grande focale.
Inversement, le grand-angle augmente non seulement le champ de vue, mais aussi la profondeur de champ.
Il est important de distinguer la profondeur à la prise de vue et la profondeur à la restitution - depth budget :
- la première est la distance entre le plan le plus éloigné de la scène apparaissant sur le capteur et le plan le plus proche apparaissant sur le capteur (scène et capteurs réels, ou virtuels dans le cas d'une modélisation en 3D).
La profondeur de relief à la prise de vue obéit aux lois de la géométrie, de l’optique, de la chimie (support argentique) ou de la physique (capteur numérique) ou de l'interprétation de ces lois dans la modélisation 3D utilisée.
- la seconde est la distance entre le plan le plus proche et le plan le plus éloigné pouvant être perçus, simultanément, nets et en relief, c’est-à-dire pouvant être fusionnés simultanément.
Cette dernière dépend de l'écart entre les points homogues des sujets situés dans ces plans et des capacités visuelles du spectateur (accommodation, convergence, réfraction…). Elle est perçue différemment d’un individu à l’autre. Voir œil.
La profondeur de relief perçue par le spectateur obéit aux lois de la physiologie humaine (science humaine faisant partie de la Médecine) et dépend de la position du spectateur par rapport à l'écran. Elle dépend de la méthode de restitution, des conditions de cette restitution et de la position respective des deux images lors de la présentation.
L’erreur consistant à penser que la vision humaine s’opère selon les mêmes lois que la prise de vue entraîne des discussions sans fin, notamment sur les avantages et les inconvénients de deux types de prise de vue : en parallèle ou en convergence. Le choix a effectivement des conséquences différentes sur la profondeur du relief et d'autres caractéristiques (positionnement, volume...).
Ceci dit, la profondeur du relief obéit aux mêmes règles en vision naturelle et en vision stéréoscopique. Dans les deux cas ce sont les mêmes mécanismes de la vision qui sont en jeu, et non la géométrie : accommodation (capacité de vergence du cristallin) surtout, et synergie accommodation/convergence en partie. Voir fiche Jean Malalrd.
Pour en savoir plus prise de vue en parallèle, prise de vue en convergence et profondeur du relief .
A ne pas confondre avec la profondeur de champ.
Voir boîte narrative et boîte scénique.
proprioception
Un des neuf sens de l’être humain qui informe le cerveau sur l’état de contraction des muscles, y compris le muscle ciliaire et les muscles oculomoteurs.
Le muscle ciliaire règle l’accommodation et les muscles oculomoteurs règlent la convergence.
Les récepteurs proprioceptifs sont situés dans les muscles et les tendons et informent les centres nerveux de l’état de tension des muscles, ce qui permet au cerveau de connaitre la position des différentes parties du corps. C’est ce sens qui permet par exemple de mettre le doigt sur le bout du nez en ayant les yeux fermés.
Dans la vision, les récepteurs proprioceptifs situés dans les muscles ciliaires et oculomoteurs informent le cerveau sur l’état de l’accommodation et de la convergence, ce qui permet l’appréciation de la distance de l’objet regardé (jusqu’à une distance de 30m environ selon le diamètre d’ouverture de l’iris (ref. 1, 2).Cette fonction est active même en vision monoculaire (ref. 2).
Voir aussi sens.
Références
Permutation des vues gauche et droite d'un couple stéréoscopique.
À l'observation, le relief paraît inversé et donne une image confuse et difficile à interpréter (sauf dans le cas de dessins "au trait").
Certains catalogues d'images anciennes présentent des vues en pseudoscopie : images de plaques négatives inversées (en positifs) mais non transposées.
La pseudoscopie est souvent le résultat d'une étourderie ou d'une négligence (par exemple, inversion des polariseurs lors d'une projection). Elle peut être délibérée pour produire des effets spéciaux.
"C'est en pseudo !" se plaindront les spectateurs (avisés) d'une projection polarisée. Le spectateur néophyte en relief n'identifiera pas forcément le problème comme tel : il percevra un relief bizarre et peu convaincant mais sera peut-être trop poli pour dire que ce n'est vraiment pas terrible !
Du nom du physicien allemand Carl Pulfrich qui décrivit cet effet en 1922 où l'œil perçoit plus lentement une image sombre qu'une image claire.
Cet effet est exploité en stéréoscopie pour certains films : la prise de vue est effectuée en travelling latéral ou en rotation.
Pour visionner le film, on chausse des lunettes spéciales qui ont un verre clair (ou absent) et un verre sombre. L'œil qui a le verre sombre perçoit l'image avec un décalage temporel ce qui, du fait de la technique de prise de vue, constitue des couples stéréos donnant effectivement du relief.
La caméra doit être constamment en mouvement ce qui est un peu lassant et le relief est perturbé par les mouvements internes à l'image (les pattes d'animaux qui marchent par exemple) car les couples stéréo ainsi constitués sont fortement désynchronisés.
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Rapport entre la largeur et la hauteur d'une image.
1:1 = 1,0:1 : pellicule photo 6x6 (format carré)
5:4 = 1,25:1 : écran (format SXGA 1280x1024)
4:3 = 1,3333:1 : écran classique (format VGA 640X480, XGA 1024x768, UXGA 1600x1200)
3:2 = 1,5:1 : pellicule photo 24x36 (diapositive) ou pellicule photo 6x9 (code 1220)
16:10 = 1,6:1 : écran large (format WXGA 1444x900, WUXGA 1920x1200)
16:9 = 1,7777:1 : écran HD TV large (format UXGA 1920x1080)
Le rapport 1,6 est celui qui se rapproche le plus du nombre d'or 1,618... qui correspond à des proportions harmonieuses et esthétiques entre la largeur et la hauteur d'un tableau ou d'une photo rectangulaire.
Un rapport R égal ou supérieur à 2 correspond à des images panoramiques.
Instrument utilisé pour effectuer la prise de vue stéréoscopique en deux étapes successives, en déplaçant linéairement l'appareil.
L'appareil photo est fixé sur la réglette et celle-ci est fixée sur un trépied photo.
Le sujet doit être statique ou parfaitement immobile pendant le déplacement de l'appareil entre les deux prises de vue.
réalité augmentée (RA) - augmented reality, AR
Ajout à des informations du monde réel (images, sons…) de productions de synthèse en 2D ou 3D.
Exemple : ajout sur un fond de paysage réel d’images de synthèse de personnages, ou utilisation de mouvements d’acteurs pour animer des images de synthèse.
L'expression s'applique essentiellement aux applications pour téléphone et tablettes. Pour des dispositifs plus immersifs, on emploie les expressions réalité mixte ou réalité étendue.
Voir aussi immersion, réalité virtuelle.
réalité virtuelle (RV) - virtual reality, VR
Représentation numérique d'un environnement réel ou d'un monde artificiel (cyberespace, hypermonde), avec laquelle le spectateur, le joueur ou l'usager peut interagir.
L'interaction distingue la RV d'une immersion passive, comme le visionnage d'une vidéo à 360°.
Les jeux de RV peuvent se pratiquer avec une console de jeux, un ordinateur autonome ou en réseau,, via un système clavier-écran ou un casque dit VR.
L'image peut y être en 3D avec ou sans relief.
Voir aussi réalité augmentée, réalité mixte, réalité étendue, modélisation 3D , numérisation 3D
Voir plus, encore plus et plus
réalité mixte (MR) - mixed reality, MR
Réalité augmentée dans laquelle il est possible d'interagir avec les éléments présentés, réels ou virtuels.
Nécessite l'emploi d'un système élaboré d'interaction, via un casque VR avancé ou une salle d'immersion, à partir de manettes ou de capteurs de mouvement.
Voir aussi réalité virtuelle, réalité étendue.
réalité étendue - extended reality, XR
Regroupe les notions de réalité virtuelle et dérivées : réalité augmentée, réalité mixte.
Voir aussi immersion.
Disposition, formes, textures de divers objets dans un espace tridimensionnel ou quadridimensionnel (avec le temps), réel ou virtuel.
Dans une scène immobile, les mesures du relief se font selon les trois dimensions : largeur, hauteur, profondeur. Dans une scène en mouvement, il faut y ajouter la quatrième dimension : le temps.
Le relief est une caractéristique intrinsèque des objets de notre environnement : si nous nous déplaçons parmi des objets immobiles, la forme, la texture, les dimensions des objets et leurs distances les uns par rapport aux autres ne changent pas. Ce qui change, c’est la vision que nous en avons, donc notre perception du relief.
Le relief n’est pas un phénomène visuel : un aveugle peut le percevoir (ou toute personne en fermant les yeux) : en palpant les objets, par l’intermédiaire du sens de la proprioception, il peut percevoir la forme, la texture, les dimensions et la distance des objets proches. Certains animaux (chauves-souris) perçoivent le relief par écholocalisation.
N.B. : en français, le mot relief a plusieurs sens. Celui qui nous intéresse désigne une forme saillante voir ref.
Notre définition représente un glissement de sens par rapport à ce dernier, seul reconnu dans la plupart des dictionnaires de référence. On trouve ce sens usuel dans les expressions "bas relief" ou "haut relief", propres à un certain type de sculpture, auxquelles un auteur comme Céline Tricart aime comparer la stéréoscopie.
Cas où les deux yeux perçoivent des informations contradictoires en vision naturelle ou stéréoscopique.
Mauvaise synchronisation entre les deux vues : un œil verra une personne avec le bras levé et l'autre œil la verra avec le bras horizontal. Le cerveau qui réalise la fusion des deux vues ne peut décider de la position du bras et cette partie de l'image devient confuse.
Disparité de densité ou de couleur (essentiellement pour les anaglyphes) quand une vue du couple (ou une partie de cette vue) est perçue comme étant (beaucoup) plus claire que l'autre vue.
La rivalité rétinienne peut provoquer des phénomènes variés, dont certains se traduisent par une gêne ou une fatigue plus ou moins prononcée.
Dans un couple stéréoscopique, on peut remplacer un des deux éléments perturbateurs par une copie de l'autre (usage de la brosse clône de StereoPhoto Maker).
Défaut de parallélisme entre les vues de gauche et de droite, qui entraîne des déviations verticales près des coins de l'image.
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sens
En physiologie : fonction permettant la perception par le cerveau d’informations provenant de l’extérieur ou de l’intérieur du corps.
Actuellement, neuf sens sont reconnus chez l’homme : la vue , l’ouïe, le toucher, le goût, l’odorat, la proprioception, l’équilibrioception, la thermoception, la nociception.
Dans le domaine de la stéréoscopie, trois sens sont utilisés : la vue, la proprioception, l’équilibrioception.
La vue est le sens principal : plus de 70% de nos récepteurs sensoriels sont des photorécepteurs. c'est le sens qui permet de percevoir les rayons lumineux produits ou réfléchis par notre environnement et pénétrant dans les globes oculaires, de même que l’ouïe est le sens nous permettant de percevoir les sons pénétrant dans les conduits auditifs.
Les sens sont du domaine perceptif. Matériellement, ils correspondent à l’activation de circuits neuronaux : dans le domaine de la vision, il n’y a pas plus d'« image » dans le cerveau qu’il n’y a d’instrument de musique. Parler "d’image tridimensionnelle" est un raccourci trompeur.
Dans ce glossaire nous traitons principalement de la vue : vision, acte visuel, stéréoscopie, stéréopsie, 2D1/2, vision en relief, perspective.
Assemblage de deux appareils photo mono-objectif pour constituer un appareil stéréo monobloc.
L'opération demande de scier, couper des parties, de recoller ensemble les restes, tout cela avec une grande habileté et de l'ingéniosité.
Le siamoisage est devenu une nécessité pour le stéréoscopiste suite au désintérêt des grands fabricants d'appareils photo vis-à-vis de la stéréoscopie.
Une méthode moins radicale est le couplage.
Préfixe, du grec στερεόζ (stereoz) : ferme, dur, solide.
Son glissement de sens vers la vision du relief, vient de la création du mot stéréoscope par Wheatstone (en 1838) pour désigner son invention.
Abréviation de l'adjectif stéréoscopique ou de tout nom commençant par stéréo. Ainsi , la stéréo désigne aussi la stéréophonie !
Exemples : Image stéréo, couple stéréo, visionneuse stéréo ou même stéréoscopie.
Couple stéréoscopique, et par extension toute image visible en relief : lenticulaire, anaglyphe, hologramme, etc.
Logiciel d'édition et de visualisation d'images stéréos du japonais Masuji Suto.
Il est gratuit et portable. On peut le mettre sur une clé USB.
Il possède un manuel d'utilisation informatisé détaillé.
Il peut lire un couple d'images gauche et droite en fichiers Jpeg.
Il peut aussi lire une image stéréo en fichier JPS ou MPO.
Il permet le montage des vues en manuel (ajustement facile) ou en automatique.
Il peut créer un couple d'images côte à côte, dessus-dessous, entrelacé, un "wiggle".
Il permet de créer une image anaglyphe noir et blanc ou en couleurs.
Voir article
stéréophotogrammétrie, photogrammétrie
Technique permettant de déterminer les dimensions et les volumes des objets à partir de mesures effectuées sur des photographies montrant les perspectives de ces objets (TLFi).
Photogrammétrie aérienne : "ensemble des techniques d'élaboration de plans et de cartes d'après des photographies aériennes" (MÉTRO 1975).
Processus neurophysiologique et mental aboutissant à une perception du relief par le cerveau, à partir des informations visuelles reçues par chacun des deux yeux.
Ce processus est mis en œuvre aussi bien en vision naturelle qu’en vision stéréoscopique. Neurophysiologique et subjectif, il est extrêmement complexe. Il correspond à une activation de circuits neuronaux répartis dans l’ensemble du cerveau.
Important : il n’existe aucune image dans le cerveau et il est particulièrement inadapté de parler d’«image tridimensionnelle» mentale.
stéréoscope, visionneuse – stereoscope, stereo viewer, 3D viewer, binocular viewer
Appareil permettant de voir en relief un couple de vues présentées côte à côte sur papier, écran numérique, diapositives, plaque de verre (terme générique).
Les deux images apparaissent aux yeux comme superposées, par un effet de miroirs, lentilles grossissantes et/ou prismes… (des dispositions différentes du couple existent : dessus/dessous, inversées).
Les modèles les plus simples sont appelés visionneuses, lunettes ou lorgnons et se tiennent d'une main.
La vision par stéréoscope se distingue de la vision libre et de la vision en relief avec lunettes anaglyphes, polarisantes ou actives.
Comme d'autres sites de diffusion d'images stéréoscopiques, ce site est doté d'une visionneuse ou d'un visualiseur (synonyme) qui permet de choisir entre différents formats d'affichage du couple stéréocopique. Dans ce sens, on rencontre parfois le mot visionneur.
Voir Brewster, Wheatstone.
Trois termes synonymes , mais le sens des deux premiers commence à diverger :
Stéréophotographe, contraction de stéréoscopiste photographe, est peu utilisé.
Dans les dictionnaires usuels ou de référence, la stéréographie désigne la représentation des solides sur un plan. En dérive l'adjectif stéréographique. Classiquement, le mot désigne une personne capable de dessiner (tracer sur un plan) les volumes. Le mot stéréographe désigne aussi : un instrument inventé au XIXe siècle pour effectuer rapidement le plan d'un terrain ; un instrument servant à dessiner le crâne, et, en général, tout corps solide dont les dimensions n'excèdent pas beaucoup celles du crâne (Wiktionnaire francophone repris par le Dictionnaire des francophones). La base Termium (Canada) en fait un synonyme de stéréoscope !
En 2020, le mot stéréographie est parfois pris pour un synonyme de stéréoscopie, exemple. Cette confusion est plutôt bénéfique pour stéréographe mais elle peut être source d'ambiguïté.
Dans le sens actuel, la fonction de stéréographe apparaît dans certains référentiels de compétences des métiers de l'image et de l'audiovisuel, exemple, ceux de Pôle emploi : films et animation, contenus multimédias. Mais comme le montrent les programmes d'enseignement à la 3D ou la littérature spécialisée consacrée au cinéma en relief ou à la réalité virtuelle, les activités qui s'y rattachent sont beaucoup plus larges que celles d'un technicien pointu.
Ensemble des procédés qui permettent de renforcer ou de créer la perception visuelle du relief à partir d'un couple ou de plusieurs images planes.
Les images doivent représenter la même scène vue de points de vue différents. Deux images forment un couple stéréoscopique, images analogues non identiques (ref.1).
La stéréoscopie peut utiliser des dessins, des photographies, des films réalisés à partir de scènes réelles, ou des images de synthèse.
La stéréoscopie est une science (ref. 2 et 3) selon la définition du dictionnaire Larousse : « ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d’objets et de phénomènes obéissant à des lois et/ou vérifiés par les méthodes expérimentales ».
Les lois de la stéréoscopie ont été décrites par Charles Wheatstone en 1838 (ref. 4).
Les règles de la production et de la présentation des couples stéréoscopiques obéissent aux lois de l’optique et de la géométrie.
Les règles de leur visualisation obéissent à des lois différentes appartenant au domaine de la physiologie. Elles ont fait l’objet de milliers de publications scientifiques et sont vérifiées journellement par des millions de spectateurs vivant une expérience stéréoscopique au cinéma, devant leur écran personnel, leur téléphone ou avec leur casque VR.
Voir aussi stéréopsie, relief, vision, 2D1/2, 3D, stéréoscope.
Quelques références, parmi les centaines de livres didactiques et albums :
1) L. Hurault, Problèmes techniques de la photographie stéréoscopique, IGN (1964), p. 49
2) Dictionnaire Larousse
3) Philippe Lanthony, Dictionnaire du strabisme, physiologie et clinique (2007)
4) Charles Wheatstone, Contributions to the Physiology of Vision.-Part the first. One some remarkable , and hitherto unobserved, Phenomena of Binocural Vision (1838)
Synonymes : stéréophotographie, photographie en relief.
Identité des instants de prise des vues gauche et droite, nécessaire pour réussir une prise de vues stéréoscopique d'objets en mouvement.
Une mauvaise synchronisation produit des vues gauche et droite où des objets ne sont pas à la même place ou se sont déformés.
Cela peut produire des distorsions de relief (l'objet paraît plus près ou plus lointain, voire semble décoller du sol) ou des rivalités qui rendent l'image confuse.
Sous ce terme qui peut paraître "hi-tech" se cache, par boutade, le moyen le plus élémentaire de synchronisation de prise de vue avec un couplage d'appareils. En reprenant le sens original de "digital" (du doigt) et non le sens anglais (numérique), la synchronisation digitale veut simplement dire que l'on déclenche ses deux appareils avec deux de ses doigts !
La précision ne peut être bien grande mais certains utilisateurs, avec un peu de pratique, arrivent à réaliser de bons clichés de sujets en mouvement pas trop rapide.
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Poste de télévision sur lequel on peut recevoir et visualiser des productions en relief (télédiffusion, câblo-diffusion.., médias variés audiovisuels en raccordement direct ou différé).
Synonyme aussi d'émission télévisuelle en 3D...
Les émissions en direct impliquent un savoir faire particulier (pas de correction différée), tout comme certains types d'émissions : rencontres sportives, retransmissions théâtrales, etc.
Voir Z. Lomidzé, Lettres n°996 (2016), n°1016 (2018) et n°1019 (2019) et vidéos sur son compte Facebook.
Attention ! Certains postes dit "compatibles 3D "peuvent recevoir des émissions en relief mais ne permettent pas de les voir comme telles.
À l'opposé, certains postes permettent de convertir des médias 2D en 3D en temps réel, de manière encore approximative.
Un poste de télévision en couleur permet de visualiser des anaglyphes. Ce n'est pas, pour autant, une « télé 3D ». Les stéréographes utilisent souvent des moniteurs 2D couleurs à la prise de vue. Le contrôle de cette dernière se fait alors à partir de vues anaglyphiques.
Trois types d'écran :
Depuis 2016, le relief n'est plus offert que sur les postes haut de gamme, et encore. La tendance actuelle est à la montée en définition et en fréquence.
Phénomène de réduction de la profondeur due à la taille réduite du support (tirage lenticulaire de petite taille, anaglyphe sur écran d'ordinateur...) qui ne permet pas une représentation correcte des infinis.
L'image ressemble à la page de ce que l'on appelle couramment un livre en relief. Elle paraît faite de plans découpés.
La promenade au parc, reproduction d'un livre animé en relief du temps passé
par Lothar Meggendorfer (vers 1890), Fernand Nathan éd.
Voir aussi écartement des infinis.
Échanger les vues gauche et droite d'un couple stéréoscopique en vue de les remettre dans le bon ordre et donc éviter la pseudoscopie.
Des stéréoscopes transposeurs permettent de voir directement les couples d'un film en bande (sans couper le film pour remettre les vues dans le bon ordre).
La plupart des logiciels stéréo permettent de transposer instantanément l'image affichée par une simple pression de touche.
En projection polarisée, la transposition peut être réalisée en intervertissant les polariseurs placés devant les projecteurs.
Voir châssis transposeur
Déformation géométrique des images gauche et droite lors de prise de vues à axes convergents.
Elle apparaît systématiquement lorsqu'on utilise une attache stéréo.
Facile à corriger dans le cas des images numériques.
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usage(s), application(s) de la stéréoscopie - business & private applications
Domaine ou service faisant appel aux images en relief.
Liste non exhaustive des domaines :
Voir aussi : dessin-peinture en relief, télé 3D, cinéma en relief, photogrammétrie.
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Appareil stéréoscopique de l'industriel Jules Richard (1848-1930), produit jusqu'en 1967.
Voir plus
vergence
En optique : inverse de la distance focale (image) (vergence d'une lentille) (ref.1).
En physiologie : non-parallélisme des axes visuels (ref. 1, 2, 3).
En optique, la vergence est aussi nommée "puissance intrinsèque". Elle caractérise les propriétés de focalisation d’un système optique et s’exprime en dioptries.
En physiologie, le terme englobe les mouvements disjoints des yeux : convergence et divergence (ref.1, 2, 3). La vergence s’exprime en degrés d’angle.
La vergence optique de l’œil est principalement liée à la déformation du cristallin, ce qui s’appelle la fonction d’accommodation (dans l’œil, la « mise au point » se fait par déformation de la « lentille », contrairement à l’appareil photo dans lequel elle se fait par déplacement de la lentille).
La vergence optique de l’œil varie de zéro dioptrie à l’infini à quatre dioptries au ponctum proximum (25 cm) pour un œil emmetrope (« normal ») et fournit la netteté de la vision.
La convergence binoculaire varie de zéro degré à l’infini à environ 17 degrés au ponctum proximum (25 cm) et fournit la vision en relief.
En situation de divergence, le point de rencontre des axes optiques est situé en arrière des yeux.
Il n’y a pas de relation d’équivalence entre l’accommodation (exprimée en dioptries ) et la convergence (exprimée en degrés d’angles).
Voir aussi vision naturelle, vision stéréoscopique, synergie convergence-accommodation.
Références
Stéréoscope à miroirs pour vues dessus-dessous.
...
Système complet de présentation et d'édition de diapositives stéréoscopiques en micro-format 10 x 11 mm, sur disques de carton ou d'aluminium, présentant sept couples.
violation de fenêtre (stéréoscopique) - window violation
Calque de l'anglais : un "bien grand mot" pour parler d'un élément représenté dans l'image, en avant de la fenêtre tout en étant coupé par celle-ci.
Il en résulte une confusion préjudiciable à la bonne perception du relief. La violation de fenêtre est généralement considérée comme une faute, non comme un crime !
Règle : On doit s'assurer, lors de la prise de vue stéréoscopique, qu'aucun élément de l'image spatiale ne coupe le bord extérieur de la fenêtre.
Une erreur pourra parfois être corrigée lors du montage des vues par recadrage de l'image, mais elle ne pourra pas être corrigée lors de l'affichage des vues.
Divers artifices permettent d'en atténuer plus ou moins fortement les effets, outre un recadrage, l'atténuation de la lumière sur l'élément "fautif" et surtout l'utilisation d'une fenêtre flottante.
vision
En neurophysiologie : fonction par laquelle les informations visuelles captées par l’œil sont perçues par le cerveau.
Quelle différence entre la vue et la vision ? Le borgne possède le sens de la vue, comme celui qui possède deux yeux. Mais il n’a pas la même vision : sa vision naturelle ne lui permet pas de percevoir le relief et il ne peut pas utiliser la vision stéréoscopique (visionner des couples stéréoscopiques), qui est une fonction binoculaire (nécessitant deux yeux fonctionnels).
Rappel : la vue est le sens qui permet de percevoir les rayons lumineux produits par notre environnement et pénétrant dans les globes oculaires, de même que l’ouïe est le sens nous permettant de percevoir les sons pénétrant dans les conduits auditifs.
En bref, la vision est à la vue, ce que l'audition est à l'ouïe.
Vision est aussi couramment employé pour désigner ce que les spécialistes appellent un acte visuel.
Voir stéréopsie, stéréoscopie, perspective.
Technique de vision libre qui consiste à regarder un couple stéréo présenté avec l'image droite à gauche et l'image gauche à droite, en louchant.
On devrait parler de "vision convergente" plutôt que de "vision croisée".
Cette technique permet d'observer des stéréogrammes de toutes tailles mais demande un apprentissage.
Certains observateurs perçoivent, dans la vision croisée, une réduction de la taille des objets et un aplatissement du relief.
Voir le dossier : Vision croisée, vision parallèle.
Technique qui consiste à observer un couple stéréo (sur papier ou sur écran d'ordinateur) directement, sans l'aide d'un dispositif quelconque.
Elle se différencie de l'autostéréoscopie car elle nécessite une phase d'apprentissage. Tous les stéréoscopistes n'y arrivent pas forcément.
La vision libre se décline en vision parallèle et vision croisée.
L'expression désigne aussi un format d'affichage dit vue libre universelle où ce sont trois images au lieu de deux qui sont présentées vue gauche - vue droite - vue gauche (GDG, LRL en anglais).
Voir le dossier : vision libre
Vision (binoculaire) naturelle
Vision produite lorsque les deux axes oculaires sont dirigés vers le même point d’un objet.
La vision binoculaire naturelle est celle que nous mettons en œuvre dans la vie courante, sans utiliser de système optique autre que, éventuellement, des verres correcteurs («lunettes ») (ref.1)
La vision naturelle peut être :
En vision binoculaire d'une scène naturelle ou d'un objet réel, l'accommodation et la convergence fonctionnent en synergie, et se font à la même distance sur le point visé. L'accommodation produit la netteté et la convergence la vision en relief. Ceci permet de voir en relief sans effort.
NB le regard se déplace en permanence dans des directions et à des distances différentes. Le réglage de ces deux fonctions est modifié continuellement. Cependant cette vision n’entraine pas de fatigue car la synergie entre l’accommodation et la convergence est spontanée.
Voir vision stéréoscopique.
Ref. Hurault L., Problèmes techniques de la stéréoscopie. Institut géographique National, 1964
Vision en relief ou vision du relief, vision (en) 3D
Fonction oculaire et cérébrale aboutissant à la perception intégrale ou partielle du relief.
Fonction (physiologie) : "Ensemble des actes accomplis par une structure organique définie en vue d'un résultat déterminé" (Méd. Biol. t. 2 1971)
Perception : « action de percevoir par les organes des sens. Ex : la perception des couleurs. »
Percevoir : « comprendre, parvenir à connaitre, avoir conscience de...» (dictionnaire Larousse).
La vision en relief est une fonction cérébrale du domaine perceptif, opérée par l’intermédiaire de la stéréopsie, aussi bien en vision naturelle qu’en vision stéréoscopique.
Matériellement, elle correspond à l’activation de circuits de neurones cérébraux. Il n’existe pas d’ « image » matérielle dans le cerveau comme sur un écran, il n’existe que des « images mentales ».
La vision complète du relief nécessite la vision binoculaire (présence de deux yeux fonctionnels).
Technique de vision libre qui consiste à observer en relief un couple stéréo présenté avec l'image gauche à gauche et l'image droite à droite (sens normal).
L'observation d'images dont la largeur est supérieure à l'écartement des yeux impose à l'observateur de faire diverger ses yeux, ce qui est impossible pour la plupart des personnes.
On ne peut donc voir en vision parallèle que des images de taille réduite.
Comme la vision croisée, la vision parallèle demande un certain apprentissage.
S'oppose à vision croisée.
Voir le dossier : Vision croisée, vision parallèle.
vision (d'un couple) stéréoscopique
Acte visuel qui permet la vision en relief à partir d'un couple stéréoscopique par l'intermédiaire de la stéréopsie.
En vision naturelle, les deux yeux voient un même sujet, chacun d’un point de vue différent. L’accommodation et la convergence sont réglées de façon synergique à la distance de cet objet.
En vision stéréoscopique, que cette vision soit libre ou via un stéréoscope, les yeux ne voient pas un sujet tridimensionnel, mais chaque œil voit une image plate différente (ref.1).
Dans ce cas, l'accommodation et la convergence sont dissociées. L'accommodation se fait sur le plan de l'image (ou de l’écran) alors que chaque œil vise l'un des points homologues de l’image qui lui est présentée. La rencontre des axes oculaires se fait alors à une distance qui peut être située derrière l’image (ou l’écran), ou devant.
La dissociation entre l’accommodation et la convergence est continuelle, ce qui nécessite un effort à la fois du cerveau et des muscles oculaires (muscle ciliaire modifiant le cristallin et muscles oculomoteurs). Cela peut entraîner fatigue visuelle, céphalées et nausées.
Ces effets surviennent surtout si les variations de convergence sont rapides, multiples, exagérées. Ils peuvent aussi être dus à d’autres erreurs de technique stéréoscopique (principalement divergence exagérée, décalage vertical, rotation, disparité excessive des images…)
Attention : un couple stéréoscopique reproduit le relief vu d’un point de vue unique. La différence est simple à visualiser : quand on se déplace devant un sujet réel, on le voit de différents points de vue, quand on se déplace devant une image stéréoscopique, le point de vue ne change pas.
Plusieurs techniques stéréoscopiques peuvent reproduire plus fidèlement la vision naturelle : les réseaux lignés (lenticulaires ou à barrière de parallaxe) qui permettent plusieurs points de vue, et les hologrammes qui permettent une infinité de points de vue.
L'image stéréoscopique classique s'apparente au bas ou haut relief, l'hologramme à la ronde bosse (d'après Céline Tricart, La Pratique de la Mise en Scène en 3D relief)
Comme toutes les fonctions physiologiques humaines, l’accommodation et la convergence varient d’un individu à l’autre de façon importante : tout le monde ne pratique pas la vision stéréoscopique de la même façon.
Voir aussi vision libre, autostréoscopique, Voir vision libre, autostéréoscopique, disparité rétinienne, stéréoscope-visionneuse
Références
1-Dictionnaire du strabisme, image psychologique
2-Fendick.Vision research 23,145-50 volume 51 n°13 Perceptual learning
visuel (acte)
Processus déclenché par le cerveau dirigeant le regard vers l’objet choisi et aboutissant à la perception visuelle de cet objet et de son environnement.
Synonyme : vision.
En vision naturelle binoculaire, il aboutit à la perception du relief. La vision stéréoscopique, quant à elle, se fait à partir d’un couple stéréoscopique (avec ou sans l’aide d’un appareil stéréoscopique) et aboutit à la vision en relief de la scène présentée par le couple stéréoscopique.
Voir sens, stéréopsie, perspective.
vue - view
La vue est un des neuf sens de l’être humain, qui permet de percevoir les rayons lumineux produits ou réfléchis dans notre environnement et pénétrant dans les globes oculaires.
Chez l'homme, la vue est le sens principal : plus de 70% de nos récepteurs sensoriels sont des photorécepteurs. L’ouïe est le sens nous permettant de percevoir les sons pénétrant dans les conduits auditifs.
Les sens sont du domaine perceptif : matériellement ils correspondent à l’activation de circuits neuronaux : dans le domaine de la vision il n’y a pas plus « d’image » dans le cerveau qu’il n’y a d’instrument de musique dans le cerveau dans le domaine de l’ouïe . Il est donc particulièrement inadapté de parler « d’image tridimensionnelle ».
Ne pas confondre vue et vision : le borgne possède le sens de la vue, comme celui qui possède deux yeux. Mais il n’a pas la même vision : sa vision naturelle ne lui permet pas de percevoir le relief et il ne peut pas utiliser la vision stéréoscopique (visionner des couples stéréoscopiques), qui est une fonction binoculaire (nécessitant deux yeux fonctionnels).
Voir acte visuel.
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A commencé la grande aventure de la stéréoscopie vers 1830, quand il étudie des moyens pour observer des dessins en relief. En 1832, il a déjà inventé deux stéréoscopes : un qu'il présentera à la Royal Society le 21 juin 1838 ; un autre à lentilles qui sera perfectionné plus tard par Sir David Brewster puis insdustrialisé par Jules Duboscq et Antoine Claudet en 1850 / 1851.
Le premier est muni de deux grands miroirs formant un angle contre lequel s'appuie l'utilisateur. Les dessins à observer sont placés aux deux extrémités. Ils sont inversés par les miroirs.
Voir une version électronique : Stéréoscope "Cyclopital
Image numérique en format gif animé qui affiche alternativement la vue gauche et la vue droite d'un couple stéréo.
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Filtre actif de polarisation utilisé dans certains cinémas.
On le place devant un projecteur numérique unique qui projette les vues gauche et droite à haute fréquence (typiquement 144 Hz).
Par un système de commande électronique, il alterne à la même fréquence que la polarisation (généralement circulaire).
Procédé utilisé par RealD.
Objectif à focale variable. Son usage en photo stéréo demande des précautions particulières...
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